« Timeholes », ou pourquoi il vaut mieux oublier le voyage dans le temps

Timeholes, c’est un court-métrage d’environ 2 minutes réalisé par Ben Mallaby et qui lui a valu d’être récompensé par Vimeo. Et on comprend pourquoi : c’est très court, mais l’idée est… plutôt originale.

Une jeune femme vient en aide à un monsieur tout nu au beau milieu de la rue et de la nuit. Elle réalise cependant très vite, sans que cela ne la choque vraiment, que d’une, il vient de voyager dans le temps, et de deux… Qu’il est saoul comme un cochon.

Mais… Oui ! Que se passerait-il si, un jour, on pouvait voyager dans le temps comme on voyage de Knighsbridge à Baker Street, ou d’Olympiades à Châtelet ? Rien qu’en payant son ticket ? N’importe qui pourrait donc se promener où il veut, quand il veut…

Et pourtant, ce ne sont pas les paradoxes temporels qui semblent préoccuper Mallaby, pour une fois. Non, lui, il est beaucoup plus pragmatique, et il s’est dit : « Attends, non mais si tout le monde pouvait voyager dans le temps comme il veut, tu imagines le nombre de mecs ou de nanas torché-e-s qu’on se prendrait sur la gueule en permanence, qui essayaient juste de rentrer chez eux ou d’atteindre on ne sait trop quel but que leur esprit embrumé par la boisson leur a dicté ? ».

Ce qui me fait penser que l’ivrogne qui atterrit 120 ans en arrière, ça pourrait être n’importe lequel d’entre nous. Je veux dire : ça ne vous arrive jamais de louper votre station ou de partir dans le mauvais sens quand vous êtes bourré-e-s ?

Le voyage dans le temps, en fait, bonjour les conséquences au quotidien, hein.