Mis à jour le 29 juin 2016 — Vous pouvez ajouter Zootopie à votre collection car il vient de sortir aujourd’hui dans les bacs en DVD, Blu-Ray, Blu-Ray 3D, etc., etc.
C’est l’occasion de revenir sur cette émouvante aventure animale dans ce monde où tous les rêves sont possibles et où le mot limite n’existe que dans votre imagination.
En plus, vous avez plein de bonus ! Des scènes coupées bien entendu, mais aussi le clip entier de Try Everything de Shakira et même un petit court-métrage sur les affaires criminelles de la police de Zootopie.
Jetez-vous dessus pour vous faire plaisir à vous-même, à votre jeune neveu, à votre grande-tante, ou même à votre animal de compagnie. Merci.
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Mis à jour le 18 février 2016 — Vous n’arrêtez pas de voir une lapine habillée en policière sur les publicités des abribus ? Ou un renard avec une chemise verte délavée ? Faites connaissance avec Judy Hopps (doublée en V.O par Ginnifer Goodwin, la Blanche-Neige de Once Upon a Time, car on reste en famille) et Nick Wilde (un Jason Bateman délicieusement sarcastique) dans Zootopie !
Judy in disguise débarque à Zootopie, la ville où tu peux tout essayer et découvrir qui tu es ! Après avoir réussi haut la patte (avertissement : cet article sera très animalier) le concours de la police, la lapine voit ses rêves à portée de griffe, et, pleine d’espoir, s’installe à Zootopie.
Dans ce monde, l’antagonisme entre proie et prédateur appartient au passé, et tout le monde coexiste dans la paix de l’âme et en toute harmonie (merci à ceux et celles qui saisiront la référence).
Hélas, pour sa première mission… elle enfile le gilet des pervenches, rôle qu’elle va remplir avec la meilleure volonté au monde alors qu’elle aspirait à une vie d’action pour arrêter les criminels qui faisaient dix fois sa taille. Toutefois, la chance va lui sourire puisque la ville est frappée de disparitions mystérieuses, et grâce à l’intervention de l’adjointe du maire qui l’a à la bonne, elle réussit à récupérer un dossier de disparu !
S’ensuivent alors 48h de folie pour percer à jour le complot qui se forme.
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Zootopie et son monde anthropomorphique
Judy Hopps – proie (non, ce n’est pas Pan Pan)
- Espèce : lapin
- Fonction : inspectrice de police
- Signe distinctif : gros yeux violets adorables
- Arme : stylo-bille carotte enregistreur
Nick Wilde – prédateur (non, ce n’est pas Robin des Bois)
- Espèce : renard
- Fonction : escroc à la sauvette
- Signe distinctif : sourire en coin narquois
- Arme : la rue
Forcément, les prédateurs occupent des fonctions plus physiques ou élevées dans la hiérarchie, même si le maire suit plutôt une politique de l’autruche… et les proies se font un peu marcher dessus, littéralement parfois ! Judy croise la route de Nick quand elle découvre qu’il gagne de l’argent selon des méthodes pas vraiment morales. Elle va l’embaucher de force en le faisant chanter pour que le filou l’aide dans l’affaire des disparitions.
Une belle amitié dans Zootopie
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Disney continue dans sa lignée d’héroïnes : après Raiponce, Rebelle (ça parlait de quoi déjà ?), La reine des neiges, voici Zootopie ! Et Zootopie, c’est trop choupi. Judy sait ce qu’elle veut depuis qu’elle est lapereau : être agente des forces de l’ordre dans la plus belle ville du monde. À force de ténacité, rigueur, et beaucoup de talent, elle concrétise son souhait. Elle n’est pas sans défense dans ce royaume animal, même civilisé.
Nick, lui a été déçu dans son enfance, et même si son histoire est un peu simpliste, il en est que plus attachant malgré sa filouterie.
Adieu les amourettes entre princes et princesses, bonjour l’amitié malgré nos différences ! Pourtant, au début, ce n’était pas évident : pas question pour Nick de céder aux yeux de merlan frit de la petite lapine. Mais la dynamique entre les deux héros fait du bien car ils s’apportent ce qu’il y a de mieux dans une relation : rendre l’autre meilleur. Pari gagné pour ce buddy movie qui réchauffe le cœur.
Disney évolue avec Zootopie !
Pour leur 55ème long-métrage d’animation classique, Disney sort de l’ombre de Pixar. Le réalisateur de Raiponce s’allie à celui des Mondes de Ralph pour concevoir Zootopie. Et ça donne des références à ses propres œuvres précédentes qui amènent le sourire. Ils n’hésitent pas à utiliser à bon escient leurs répliques cultes et à se montrer plus modernes. Et en plus, le long-métrage est très meta ! La carotte (croquée) sur l’iPhone, c’est la cerise sur le gâteau ! Puis non seulement ils jouent sur les clichés, mais en plus, ils sont subtils !
Chez Disney, on est habitués à une vision plutôt manichéenne, mais dans Zootopie, les personnages sont multidimensionnels, et du coup, on n’anticipe pas la fin de l’histoire trois minutes après le début. Même si la fin est prévisible et surtout morale, les personnages se montrent assez rusés (comme un renard) pour que tout ne leur soit pas apporté sur un plateau d’argent.
L’animation ne peut qu’être admirée. Que ce soit sous dans un environnement enneigé ou dans la jungle tropicale, les détails sont là et l’explosion de couleurs aussi. Et puis les fourrures respectives de Judy et Nick ne donnent qu’un envie : enfouir sa tête dedans ! On n’est pas dans un réalisme à la Paddington, mais bel et bien dans la mignonnerie de Disney.
Si vous aimez les zanimaux, vous serez servis, puisque cet été débarque Comme des bêtes, puis l’an prochain, Tous en scène tous deux d’Illumination Entertainment !
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