Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec Lumen. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Cette expérience va la transformer, changer le regard que les autres portent sur elle et surtout l’obliger à sortir de sa zone de confort, ce qui a inspiré à Clémence cet article. Un vrai coup de cœur de la rédac.
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C’est le printemps et l’humeur est à l’audace. Ah si, si. Je sors progressivement de ma phase d’hibernation, les jours rallongent et je me prends à kiffer ce phénomène naturel comme si c’était une victoire.
Si ça c’est pas la preuve que mon optimisme du moment est complètement lié à la saison, je ne sais pas ce qu’il te faut ! Alors voilà, le retour imminent des températures plus clémentes m’emplit d’une énergie nouvelle.
Oui, mais. À quoi sert ce joli boost si je ne le convertis pas en force productive pour avancer dans ma vie ? Tu me diras, je peux me contenter de juste kiffer ma bonne humeur passagère, c’est vrai.
Mais moi, j’ai envie de capitaliser dessus : je voudrais faire durer le plaisir de ce coup de boost saisonnier, le garder d’une manière ou d’une autre, afin que, si la météo s’avère pourrie ou si la vie me fait des crasses, j’arrive quand même à passer du bon temps.
En fait, le printemps n’est qu’un prétexte que je vais utiliser pour sortir de ma zone de confort. Comme à la rentrée, où j’avais utilisé ce moment d’énergie, j’ai réfléchi à 3 conseils que je pourrais te donner afin de surfer sur le printemps.
Dans ce premier épisode des 3 conseils pour sortir de sa zone de confort, je posais 3 bases de l’exercice. Elles sont valables pour cette nouvelle édition, donc je te propose de partir de là :
- Se poser des questions (la base afin de savoir ce dont on a envie dans la vie : se poser la question !)
- Multiplier les premières fois, même très modestes (tu te souviens la fois où tu es descendue du bus/du métro une station plus loin « pour voir comment est le trajet à pied » ? Ça compte comme une « première fois » !)
- Apprendre à dire « non » (ou comment fixer soi-même le meilleur filet de sécurité : tu peux tout tenter dans la vie dès lors que tu as confiance en ta capacité à refuser/arrêter quelque chose qui te ne convient pas ou plus).
Sortir de sa zone de confort, chapitre 2. Tu me suis ? C’est parti !
Pour sortir de ta zone de confort, change une habitude !
Les habitudes rassurent mais engluent. Peut-être que tu ne les remarques même plus. Récemment, j’ai réalisé que je refusais des invitations à sortir au motif que j’avais pris l’habitude de me lever tôt le lendemain matin pour aller faire du sport.
Ce qui est complètement con. Rien ne m’empêche de déplacer cette séance de sport, histoire de pouvoir profiter de la soirée sans renoncer à mon entraînement. Je ne suis pas obligée de le caler à 7h du matin. C’est juste que j’ai pris cette habitude. Tu me suis ?
Premier levier d’action : ce n’est pas de me débarrasser d’une habitude, parce que mine de rien, je suis attentive à celles que je prends (je me débrouille pour en prendre des bonnes !).
Mais il est difficile de se défaire d’une habitude, et en plus j’ai pas envie de me débarrasser d’une BONNE habitude !
Par exemple, bien que la saison des apéros en terrasse s’apprête à faire son grand come-back, je ne vais pas abandonner mon habitude de ne pas boire en semaine, ou de faire du sport de bon matin, juste pour intégrer le fait que sortir en soirée de temps en temps pourrait me faire le plus grand bien !
En revanche, ce que je peux faire, c’est déplacer une habitude, ou plusieurs. L’idée, c’est de faire de la place pour de nouvelles activités, de nouvelles « premières fois » même, en évitant de s’auto-limiter en vertu d’habitudes installées pendant l’hiver.
Pour prendre un exemple très concret, voilà plusieurs mois que j’ai réussi à choper une excellente habitude : celle de faire une lessive par semaine le week-end.
Excellent principe, ça me laisse avec du linge propre tous les lundis, et plus de stress lorsque je me rends compte que ça fait 3 semaines que j’ai pas été à la laverie, et que ma situation « slip propre » vient de tomber sous un seuil d’alerte critique.
Sauf que, cette bonne habitude me bouffe un certain temps le dimanche soir (high five si toi aussi tu attends systématiquement les deadlines de tes corvées !).
Or, avec le retour du printemps, j’ai plutôt envie de passer mon dimanche soir à faire une balade en extérieur, ou prendre un verre (non alcoolisé) avec des ami•es, ou encore me faire un ciné, ou que sais-je.
Bref, ma lessive du dimanche soir était une excellente habitude d’hiver (ou comment m’assurer d’accomplir une tâche productive au lieu de binge-watcher une série sous ma couette), mais c’est plutôt une mauvaise habitude de printemps.
Je vais pas pour autant arrêter de faire mes lessives, mais je vais m’astreindre à les faire AVANT (ou après, parce que YOLO) le dimanche soir, que je compte réserver à une activité épanouissante.
Continuer à garder une bonne habitude avec classe
Changer une habitude, la déplacer, la moduler, c’est comme tu veux, tu chois’, mais l’intérêt c’est de sortir de sa
routine hivernale. Et mine de rien, cette seule réflexion est une sacrée projection hors de sa zone de confort.
(Mes slips sales tremblent).
Pour sortir de ta zone de confort, sois curieuse !
Normalement, le premier conseil t’aide à trouver miraculeusement du temps libre. Alors, que faire de ça ? Toi, ce que tu veux. Moi, je me colle le défi d’être curieuse. On dit que c’est un défaut mais je pense plutôt que c’est un vrai challenge.
Tu l’as remarqué ? Nous vivons à une ère de l’excès : surinformation, surconsommation, sursollicitation, tout est trop.
Je vois tout passer devant mes yeux, ma vie entière est une timeline, je rate beaucoup de choses alors même que j’essaie de tout suivre et ça m’épuise.
Et surtout, tout est superficiel. Je vois passer des titres d’articles sur lesquels je ne clique pas, des affiches de films que je ne vais pas voir, des couvertures de romans que je n’ouvrirai pas.
Alors je prends la résolution d’être curieuse. Quand quelque chose attrape mon intérêt, je décide de le focaliser un instant sur le sujet.
Je télécharge ce livre sur ma liseuse, histoire de le feuilleter. Peut-être que je ne le lirai pas en entier, mais s’il m’a intéressée, le juste retour des choses est que j’y accorde un peu d’attention.
Je vais voir ce film dont j’ai regardé la bande-annonce. Je vais visionner d’autres productions de cette meuf dont j’ai vu une vidéo apparaître sur mes fils d’actualité. Je me motive à aller voir cette expo dont les visuels, aperçus sur les réseaux sociaux, m’ont intéressée.
Je lance avec mes potes un sujet de discussion qui me passionne, au lieu de rentrer de ma soirée en me disant « ouais bon, on a parlé de trucs chiants ». Mais je me rappelle à ce moment que je n’ai même pas essayé d’amener la conversation vers les thèmes que j’aurais voulu voir abordés…
Je me rappelle alors que la curiosité est l’étincelle des passions.
Parfois ça meurt aussi vite que c’est né. Parfois ça ne prend pas, malgré les efforts qu’on y met. Parfois l’obstination produit les plus beaux feux sur la durée. Parfois aussi, il suffit d’une petite étincelle pour tout enflammer.
Être curieuse me pousser à l’être, c’est la meilleure manière que j’ai trouvée pour m’aventurer en dehors de ma zone de confort tout en ayant l’impression de ne jamais la quitter. En fait, je déplace son centre de gravité !
Ce conseil est spécialement pour « vouléfiiiilles » qui hésitez à vous intéresser à tel ou tel sujet, à tenter telle ou telle expérience, au motif que « je suis pas experte/j’y connais rien/je vais me ridiculiser ». La curiosité est le meilleur antidote du syndrome de l’imposteur.
Tu n’y connais rien ? Pose des questions.
On n’en veut jamais aux gens qui posent des questions. On en veut parfois à ceux qui font mine de savoir alors qu’ils n’y connaissent rien. La curiosité est ta meilleure alliée : je suis venue, je tente, j’essaie, parce que je suis curieuse, je m’intéresse au sujet.
Et ce faisant, tu déplaces ta zone de confort en un environnement beaucoup plus stimulant. Mission accomplie !
Pour sortir de ta zone de confort, fais des trucs !
« 100% des gagnants ont tenté leur chance. »
J’aime beaucoup ce slogan de la Française des Jeux. Il me rappelle que ce qui me différencie de mes rôles modèles, c’est qu’eux et elles ont FAIT des trucs, quand je me contente d’y rêver.
C’est précisément la raison pour laquelle j’ai accroché au pitch de Tuto n°1, Embrasser comme une déesse, le roman de Brianna R. Shrum. C’est l’histoire de Renley, une jeune femme qui lance sa chaîne YouTube. Et ça cartonne !
Or, je pense avoir souvent fait cette erreur dans ma vie : ne pas tenter quelque chose parce que j’étais pas sûre que ça ait du succès. Mais on s’en contrefiche, non ? Je fais pas les choses dans la vie en vue de faire un tabac, si ?
J’ai pas étudié avec sérieux pendant ma scolarité afin d’avoir des bonnes notes, je l’ai fait pour mon avenir, parce que je voulais apprendre, parce que ça pourrait me servir un jour (en fait pas vraiment, mais je ne regrette pas de m’y être intéressée).
Je n’ai pas choisi ma carrière professionnelle pour être en Une de Closer (sinon j’aurais pas voulu devenir auditrice interne, hein). Je ne me suis pas mise au sport pour devenir la prochaine égérie de Nike.
Quand j’y regarde de plus près, je n’ai fait aucun de mes choix de vie « pour avoir du succès ». Je les ai faits parce que ça m’intéressait, parce que j’en avais envie et parce que je n’avais pas peur de l’échec.
Bon, et bien il me reste environ un milliard de trucs à faire aujourd’hui pour les mêmes raisons. Et le succès n’entre pas dans cette équation.
J’ai écrit et fini un roman dont je suis hyper fière, que j’ai envoyé à exactement zéro éditeur. Je suis en train de me motiver à le faire, un peu paniquée par l’idée d’avoir un jugement professionnel sur ce qui a été un pur kif à produire.
Mais justement, j’ai aimé l’écrire. Faire des trucs, en vrai, c’est kiffant. Sans penser aux conséquences, sans se torturer avec l’après, sans même se laisser polluer par ceux qui te diront « mais c’est quoi l’intérêt ? ». C’est quoi le but d’avoir écrit un roman que personne n’a lu ? Ben me prouver que j’en étais capable. Et juste comme ça, j’ai fait un bond de géant hors de ma zone de confort.
Me convaincre que j’avais des trucs à dire et que j’avais la capacité de les transcrire m’aurait pris des années (et sans doute une thérapie psy). Mais ça m’a pris 30 jours de le cracher sur papier et de me placer devant le fait accompli.
Écrire un roman, c’était sur ma bucket list. Je l’ai fait. Le publier, c’est une autre histoire, qui ne dépend pas totalement de moi. Mais c’est ça l’astuce : faire des trucs, ça ne dépend QUE de toi. C’est l’idée de FAIRE au lieu d’attendre que les planètes soient alignées.
Écoute, j’attends toujours l’alignement des planètes qui fera de moi la nouvelle JK Rowling, mais au moins, en attendant (#OnLâcheRien), je me suis prouvé à moi-même que j’étais capable de réaliser ce qui, jusqu’alors, n’était qu’un rêve d’enfant : écrire un roman.
Tu veux lancer ta chaîne YouTube mais tu as peur de faire un flop ? Comme Renley, l’héroïne de Tuto n°1 : Comment embrasser comme une déesse, je te conseille de t’en battre les couilles ou les ovaires puissance un milliard. Si c’est ton envie, suis-la. Si tu as des trucs à dire, dis-les.
Pire des cas : tu auras exorcisé une envie, exprimé un besoin, tenté un truc, et tu pourras avancer dans tes projets et dans ta vie. C’est vraiment loin d’être un lot de consolation, tu ne crois pas ?
Et toi, quelles sont les résolutions que tu comptes prendre pour le printemps ? Est-ce que ce type de conseils doublés de témoignages t’aide à prendre conscience de tes propres capacités à faire des trucs ? Viens en parler dans les commentaires ! Ton avis m’intéresse au plus haut point sur ce sujet !
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