Peut-être que le nom Zep ne te dit rien ? Sans doute que Titeuf, le personnage dont il est le papa, te sera plus familier !
J’en parie même mes cheveux, tiens.
Zep parle de Happy Sex 2 et de Titeuf en interview
J’ai rencontré Zep autour de la promo d’Happy Sex 2, qui est sorti il y a quelques semaines, où il dépeint la sexualité de façon décomplexée et très amusante.
Tu en as peut-être déjà entendu parler si tu suis notre podcast Laisse-Moi Kiffer, puisque la BD a été partenaire de notre épisode 58.
J’avais PLEIN de questions à lui poser, notamment sur la création de ce personnage si emblématique qu’est Titeuf… et l’histoire qu’il m’a racontée n’est pas banale !
Elle a notamment démarré par un job de dessin qu’il a refusé de faire avec un scénariste très connu : on lui demandait de dessiner des bureaux, des poursuites en voiture, tout ce qu’il déteste.
L’anecdote du refus de ce travail vaut à elle seule l’écoute de ce podcast.
On parle également de l’impact de Titeuf sur les enfants, mais aussi de ses BD plus adultes, et notamment Une histoire d’hommes, qu’il a sorti en 2013 et qui m’a beaucoup touché.
Il m’explique comment il en est venu à vouloir parler de sexualité aussi ouvertement, et on parle de plein d’autres sujets : la religion, l’éducation sexuelle, la dichotomie entre enfant et adulte, sa fascination pour les histoires…
Bref, ce fut une interview enlevée et passionnante !
Suis Histoires de Succès !
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À lire aussi : 3 livres qui prennent pas les enfants pour des jambons
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Les Commentaires
Je n'ai jamais, mais alors jamais aimé “Titeuf“. J'ai essayé plusieurs fois étant petite, moi qui étais déjà une grande lectrice de BD en plus, mais je n'ai jamais accroché. Notamment parce que je ne comprenais pas que les personnages féminins soient si nuls et si clichés - ainsi que les personnages masculins d'ailleurs !! Je trouvais l'humour assez vulgaire à l'époque.
En fait, pour moi qui ai eu la chance d'avoir une éducation “non-genrée“ (les “trucs de filles“ et “trucs de garçons“ n'existaient pas), “Titeuf“ ou d'autres BD et histoires de ce genre me mettaient mal à l'aise quand j'étais enfant, sans que je sache expliquer pourquoi.
En super BD de l'époque, c'est-à-dire années 90-2000, il y avait les “Nathalie“ de Sergio Salma !
Une HÉROÏNE en jean-baskets (et pas en jupe, assez rare dans les BD jeunesse de ces années-là), dont le rêve est de VOYAGER. Nathalie est un personnage grave cool je trouve. Elle aurait très bien pu être un garçon, ça n'aurait rien changé à l'histoire ni au thème. Mais c'est une fille et c'est le choix de l'auteur. Elle rêve d'indépendance, de voyages (mais elle a sept ans donc ses rêves de voyages ne se réalisent jamais), elle est intelligente et déterminée, elle est drôle, elle joue aux jeux vidéo, et elle se fiche bien d'avoir un amoureux ou non. Je me suis beaucoup identifiée à elle, et heureusement qu'elle était dans le paysage “BDesque“ durant mon enfance !
J'aimais beaucoup les “Mélusine“ de Clarke et Gibson aussi (une héroïne sorcière intelligente et, je trouve, pas sur-sexualisée, alors que ça pourrait).
Après sont arrivés les “Lou !“ de Julien Neel, et même si j'aime moins les derniers tomes, j'avais adoré les lire.
Et comme BD de l'époque avec des héros masculins attachants, pour moi il y avait les “Jojo“ de Geerts. J'adoooore “Jojo“, c'était subtil et poétique, plein de personnages attachants.
Et bien sûr l'indétrônable “Calvin et Hobbes“.
Enfin, je pourrais parler de BD pendant des heures. Mais là vous noterez que je n'ai cité que des auteurs masculins. C'était avant que plein d'autrices BD arrivent et ne viennent enrichir le paysage d'héroïnes chouettes.
Donc on pouvait déjà trouver des histoires et des héros/héroïnes subtils, dans des BD jeunesse et humoristiques, à condition de bien chercher. Et heureusement que j'ai grandi avec ces exemples-là. Parce que mine de rien, ça m'a permis de rester en-dehors des BD aux clichés sexistes et aux clivages masculin/féminin, et c'est TANT MIEUX.
(Fin du semi-HS)