Il y a des petites histoires, de gens comme vous et moi, qui prouvent qu’avec beaucoup de volonté et de passion, on peut tout réussir. L’histoire de Corey Bunnell est l’une d’elles.
D’étudiant un peu paumé, il est devenu l’un des seuls programmeurs occidentaux de Zelda Breath of the Wild.
Tout a commencé le week-end du 18 mars : plusieurs internautes ont remarqué qu’au milieu de tous les noms japonais présents au générique de Zelda, il y a un patronyme américain.
Corey Bunnell, un Américain au Japon
Nintendo est divisé en plusieurs branches dont chacune a son propre siège dans le monde : Nintendo of Japan, of America et of Europe. L’essentiel de la programmation des jeux est réalisée au Japon, par une équipe majoritairement locale.
Une chasse au trésor se lance alors pour essayer de trouver des traces de Corey Bunnell. Finalement, c’est un post sur un forum de traduction qui sera dévoilé.
Par la suite, le webzine Polygon a enquêté et a confirmé que l’auteur du post était bien Corey Bunnell, le mec présent au générique de Zelda.
Et c’est là que l’histoire devient inspirante. En 2007 donc, Corey explique sur ce forum qu’il vient d’obtenir son diplôme. Il devrait chercher un job, entrer dans la vie active mais il n’a qu’un rêve : travailler pour Nintendo au Japon.
Un rêve qu’il nourrit depuis qu’il a joué à son premier Mario.
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Travailler chez Nintendo, un rêve ambitieux
Sauf que Corey n’est pas game designer, et les studios japonais de Nintendo ne prennent pratiquement que… des Japonais.
« Mon rêve est de vivre au Japon et de travailler pour Nintendo en tant que game designer.
J’ai conscience que c’est un but ambitieux mais ça a toujours été mon rêve depuis que j’ai joué à Mario pour la première fois.
J’ai besoin d’aide pour trouver comment atteindre ce but. »
Polygon rapporte que, par la suite, Corey Bunnell a quitté les États-Unis et a galéré un bon moment au Japon, où l’obtention d’un visa est extrêmement compliquée. Après avoir étudié le game design directement là-bas, il a réussi à entrer chez Nintendo en tant que stagiaire.
Après son stage, il fut embauché à plein temps et BOUM : aujourd’hui, il est au générique du dernier Zelda. Et c’est beau.
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Derrière l’histoire de Corey Bunnell, une jolie leçon de vie
C’est beau parce que ça nous enseigne deux leçons : premièrement, pour atteindre un but, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide, se renseigner, poser des questions. Personne ne vous verra comme un•e faible parce que vous avez pris le temps de mettre toutes les chances de votre côté.
Pour ma part, quand j’ai voulu entrer dans une formation de journaliste avec des bulletins plafonnant à dix de moyenne, j’ai contacté un maximum d’étudiant•es de ce cursus. Pareil pour mon stage chez madmoiZelle en 2014, j’ai demandé conseil à une ancienne de l’équipe.
Ça reste à ce jour ma meilleure stratégie !
La seconde leçon, c’est qu’il ne faut pas reculer face à un but ambitieux. Avoir un rêve, c’est déjà compliqué. Trouver notre voie, notre vocation, ça prend du temps et ça ne tombe pas toujours sous le sens.
Alors une fois qu’on a un objectif en tête, on a toutes les raisons de le poursuivre et de tout faire pour le réaliser.
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