Ah, le harcèlement de rue… Vous avez déjà entendu ces mots, n’est-ce pas ? Avec un peu de chance, au vu des dernières mesures (enfin) prises par le gouvernement, vous les entendez plus que jamais. Malheureusement, vous en avez peut-être aussi été victimes — ou en êtes victimes au quotidien. Il faut dire que des « hé mademoiselle ! » bien lourds aux agressions graves en passant par les « j’te parle sale pute »
, il y a de quoi faire… Et de quoi dire.
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C’est bien pour cela que la jeune youtubeuse Shera Kerienski s’est emparée du sujet. Elle a énormément de choses à dire sur le harcèlement de rue. Elle en parle, du coup, avec justesse, sincérité… et non sans une certaine dose de cynisme décapant.
Non, se sentir obligée de répondre avec le sourire à une remarque dans la rue pour ne pas avoir de problèmes, ce n’est pas normal. Non, halluciner quand un mec n’insiste pas et s’en va poliment, ce n’est pas normal. Et bien entendu, un pauvre type qui se masturbe devant vous dans le métro, ça peut finir en prison.
Regrettons peut-être la généralisation un poil hâtive : non, TOUTES les femmes violées ne sont pas « mortes à l’intérieur », chacune le vit d’une façon différente… mais on comprendra que Shera a voulu dénoncer la gravité du viol, et non mettre tout le monde dans le même panier.
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C’est déjà une très bonne chose que de plus en plus de jeunes femmes telles que Shera dénoncent le harcèlement de rue. Parce que comme elle le dit elle-même, on ne devrait pas avoir à subir ce genre de choses. Et peut-être qu’un jour, si on continue à s’acharner, le respect deviendra une notion moins trouble pour tout le monde…
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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