Quand "I don’t blame you" démarre, le ton est vite donné. Quelques notes, et puis la voix de Cat Power, de son vrai nom Chan Marshall. Depuis 1995 et son premier album, Dear sir, la demoiselle ne cesse de faire tant de chansons qu’on dirait presque triste, ou du moins avec cette douceur tout à fait palpable, source de moult émotions.
Mais pas du tout de la douceur molle et ça, c’est bien. Avec " Free " par exemple, second morceau de l’album qui rappelle fortement le titre, le rythme change… sans que la douceur de Cat Power ne soit brisée. Certes la chanson est plus entraînante que la précédente, au même titre que le seront "Speak for me", "He war" et "Shaking Paper". Mais il y a toujours cette voix, pas vraiment grave mais qui semble avoir, presque, un poids en elle.
Alors, forcément, c’est sur les morceaux les plus lents que cette douceur devient presque tristesse, atteint toute sa beauté. Lesquels ? Tout simplement tous les autres, neuf. Elle semble toujours avoir quelque chose, un poids dans la voix, qui contraste presque avec la légèreté de chaque mélodie. Et le résultat, assurément, vaut le détour.
Avec piano ou guitare pour accompagnement, Cat Power a fait là un album qui ferait presque rêver à un monde léger, doux, s’il n’y avait pas cette voix pleine de tristesse. On se sentirait presque obligés d’écouter You are free à part, loin des autres, comme si la chanteuse avait dans la voix toutes ces choses qu’on a en soi, qu’on n’a envie de partager qu’avec soi-même ; ou avec des morceaux comme "Babydoll", comme "Werewolf".
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Les Commentaires
Par exemple rien a voir avec les chansons de depressifs (que j'aime beaucoup d'ailleurs) de massive attack.
en effet, il y a une vraie energie dans le voie de la chanteuse, c'est geniale je le conseille a tous le monde.