Il y a un an, l’agence Leo Burnett France dévoilait son nouveau très touchant projet, Ne serait-ce qu’une seconde. Elle y proposait à des gens malades du cancer de retrouver l’insouciance, « ne serait-ce qu’une seconde ».
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Cette année, l’agence est de retour avec un petit film pour l’association Noemi, qui lutte pour changer le regard de la société sur les personnes polyhandicapées et pour améliorer leur encadrement. Intitulée Les yeux d’un enfant, la vidéo propose à un parent de venir avec un-e de ses enfants. Les deux sont alors placés de part et d’autre d’une cloison. Des images d’hommes et de femmes faisant des grimaces sont projetées sur un écran et ils sont invités à les imiter. Ce qu’ils font, sans se concerter.
Jusqu’à ce qu’une femme handicapée fasse la sienne, de grimace, et que la différence se fasse ressentir avec l’insouciance, l’amusement d’un côté et la tristesse et/ou la gêne de l’autre.
C’est très court, comme format, et pourtant, la création (mise en ligne hier, à l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées qui a lieu aujourd’hui) réussit à parler de handicap sans tomber dans les clichés ou le ton moralisateur.
À la fin de la vidéo, un message nous invite à « Regarder la différence avec les yeux d’un enfant » :
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires
Je suis remplaçante éducatrice dans un foyer de vie pour handicapés.
Certains de mes résidents ont beaucoup d'humour, d'autres aiment les grimaces ou les taquineries.
Il suffit d'être naturel, et il n'y a plus gêne.