Louis Vuitton, la marque conduite par Marc Jacobs, l’homme qui ose tout, a créé une collection en collaboration avec Yayoi Kusama, une artiste japonaise de 83 ans, qui base son travail sur la prolifération et la contamination dans un esprit pop et complètement halluciné. Et son art dépasse largement le pays du Soleil levant : pour les lilloises qui font leur shopping à Euralille, vous passez tous les jours devant… les tulipes de Yayoi ! Une application a même été lancée pour que tu puisses te self-oblitérer la binette, à l’image de Kusama.
À cette occasion, Louis Vuitton va ouvrir des boutiques temporaires, qui dureront un ou deux mois. Ce sont les New-Yorkais qui auront la chance de découvrir la première boutique le 10 juillet (juste avant la rétrospective Kusama, ils sont malins les gens du marketing, hé). Ce sera ensuite au tour de l’Asie à Hong Kong, Singapour, puis à Tokyo avec deux boutiques, Londres à Selfridge. Voilà en gros à quoi devrait ressembler la boutique américaine :
Maman, c'était quoi les champignons bizarre dans l'omelette ?
Une grande expo Kusama version marché de la mode donc. Qui débarque aussi à… Paris au Printemps ! Le concept-store devrait ouvrir ses portes en septembre. Voilà un petit aperçu de ce qu’on pourra trouver à l’intérieur : des chaussures, des sacs, des lunettes…
Coucou j'ai la varicelle
Une petite abeille du nom de Maya
Cruelle diablesse, cruelle diablesse, chacun a le frisson dès qu'il la voit !
Motif phare de la collection : les fameux « dots » que Yayoi Kusama voyait partout quand elle était petite, et qu’elle reproduit partout depuis.
Comme le dit Yayoi elle-même : « Ma vie, un point au milieu de ces particules qui sont les pois ». Les Terminator de la mode font le parallèle avec la toile monogrammée qui recouvre traditionnellement la plupart des articles de maroquinerie Vuitton. Bref, l’ensemble est plutôt psychédélique, voire carrément épileptique, tout en couleurs flashy et en léopard névrosé, ce qui ravira les fans et filera une conjonctivite aux autres.
Depuis que Marc Jacobs est à la tête de Vuitton, la collaboration avec les artistes pop d’autres continents est devenue une habitude. Marc a ainsi laissé son Louis d’amour entre les mains de Stephen Sprouse en 2001, de Richard Prince en 2007, et surtout de Takashi Murakami en 2003, un japonais aussi barré que Yayoi Kusama.
L’ensemble de la collec’ Yayoi Kusama X Vuitton est inévitablement à un prix qui vaut quatre fois le salaire d’un job d’été (le monde est injuste, mais y a de la pizza dans mon assiette, et c’est déjà pas mal). Néanmoins pour les madmoiZelles qui seraient à Paris dans ces eaux-là, je vous conseille d’aller faire un tour dans les boutiques, ne serait-ce que pour en prendre plein les yeux. Et comme la mode des grandes griffes finit toujours par débarquer dans la rue (et dans les magasins abordables) je suis sûre qu’avec un peu de patience, on pourra toutes jouer aux 101 dalmatiens.
Alors, Kusama chez Vuitton, pour toi, c’est une idée qui fait le pois ? (pouet)
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