C’est bientôt la fin de l’hiver, le printemps approche et avec lui sa bonne humeur, ses réveils au son du chant des oiseaux, ses brunches en terrasse, ses motifs fleuris, tout ça, tout ça. C’est donc le moment de vous présenter Yao Ming Face.
Mais quel nom chelou, même pour un mème, me direz-vous. Ouais, c’est parce que Yao Ming, c’est le nom d’un joueur de basket dont le sourire mythique a été immortalisé pour embellir nos internets.Mais peut-être connaissez-vous ce mème sous ses deux autres noms, Dumb Bitch ou Fuck That Guy.
Et qu’illustre-t-il au juste ? C’est simple. C’est la gueule qu’on fait tous quand on est confronté à une situation pourrie, qui nous emmerde royalement, qu’on a pas envie de gérer/d’affronter – devant laquelle on se contente de dire « hahaha, bah allez, niquez vos races, moi j’me barre ». (d’où l’appellation « Fuck That » Guy, c’est celui qui envoie tout péter sans remords).
Quelques exemples peut-être ?
Bien.
Cette tronche, c’est celle que vous faites (faisiez ? nous sommes si vieilles) quand vous vous décidez à vous mettre à bosser… avant de prendre conscience de la masse de boulot qui vous attend. Que faire ? « FUCK THAT », voilà.
Ou alors, quand on est posé pépère dans sa chambre, tranquillement à base de tranquillade (ouais, j’ai décidé de réhabiliter cette expression, U MAD ?) et qu’un vilain insecte dégueu apparaît. Et donc, normal, on s’engage dans l’armée de l’air, pour pouvoir bombarder sa baraque parce qu’il est hors de question qu’on continue à cohabiter avec ces machins immondes (donc oui, attention, y a une photo du bestiau pour illustrer le mème) (et encore, j’vous ai épargné celle avec la grosse araignée dégueu).
C’est aussi une jolie illustration de notre mentalité vis à vis des fournitures scolaires. On passe de la full-trousse-maxi-chargée de l’école primaire, au simple crayon/stylo du lycée, puis au « j’débarque les mains dans les poches, j’m’en bats les reins, keskia, tu vas faire quoi ? » de l’université.
Bizarrement, on trouve beaucoup d’exemples qui parlent de cours. Hm.
Voici donc l’exemple du début de semestre, où on se dit toujours « ouaaaais, cette fois j’reprends tout du début, j’vais tout défoncer, j’vais tout bien faire come y faut » – mais qu’au bout de 5 minutes du premier cours, on finit par se dire « ouais, non… bah nique, en fait, c’est mort j’fous rien ».
Mais parce que les cours ça finit toujours par s’arrêter un jour : hommage à notre conception du temps qui change radicalement pendant les vacances d’été. Pendant l’année scolaire, on connait date/heure/année/météo/taux d’humidité à la perfection… mais en été, répondre à « on est quel jour ? » devient plus compliqué.
Ce qui m’amène à parler de la règle ultime de tous les flemmards, valable pour tous les trucs qui nécessitent que tu te bouges le derrière pour attraper un truc : si tu ne peux pas l’atteindre sans effort, c’est que tu n’en as pas réellement besoin.
Puisqu’on est partis sur les flemmards, enchaînons donc sur les radins.
Que répondre à quelqu’un qui vous accoste pour vous demander de donner votre argent à une association qui vise à protéger les espèces en voie de disparition ? « Meuf, c’est ma thune l’espèce en voie de disparition ». Voilà, voilà. Bon après si vous vous faites caillasser la tête faudra pas v’nir pleurer hein.
Et on se quitte sur un dernier exemple scolaire (décidément) (ça doit me manquer, en fait, j’vois que ça) (non.)
Premier jour : on écrit comme si on jouait notre vie à une épreuve de calligraphie. Au bout de trois jours : même Champollion s’arracherait les cheveux devant notre copie.
Allez, sur ce, je vous laisse, j’ai 6 articles à écrire, 67 mails qui attendent une réponse, 3 semaines de vaisselle à faire, la serpillère à pass…
…oh et puis merde hein.
Les Commentaires
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