Le 14 août 1969 – il y a 40 ans de cela, ce qui était censé être un petit festival à l’est de New York s’est transformé en l’Evénement musical du XXème siècle.
50 000 personnes étaient attendus et se sont pointées… plus de 500 000 hippies, qui vont squatter là pendant 3 jours, dans la boue (et moult substances illicites).
On sait qu’à l’époque, l’armée est venue… aider à organiser le flux de la foule. Oui, aider, tout à fait. Ca paraît fou aujourd’hui quand on sait que si une salle a une capacité de 2832 personnes, un cordon sanitaire est dressé dès qu’on atteint les 2840 individus.
Complètement dépassés par l’engouement, les organisateurs ont levé les barrières pour laisser les festivaliers entrer gratuitement. Ni la pluie, ni la fatigue n’ont découragé les spectateurs, qui sont restés là trois jours à écouter Janis Joplin, Joe Cocker, Santana… Jusqu’au (il paraît, j’y étais pas évidemment, ça voudrait dire que j’ai genre 40 ans) 3ème matin, où Jimi Hendrix a donné un concert memorabilis mortem* (ça veut dire « mortel » mais en verlan latin).
Aujourd’hui, parler de Woodstock c’est évoquer à la fois un rêve et une déception : un symbole de paix, le terrain d’un brave fermier ruiné, 2 overdoses (mais aussi 2 naissances), certes un fiasco financier mais c’était pas SI grave… et surtout ce qui pue un peu la lose, c’est qu’on dirait que ce festival légendaire est désormais impossible à réitérer dans le contexte de ce XXIème siècle tout sclérosé.
Oh, il y a bien eu une tentative en 1999. Mais ce fut un gros échec, avec des soucis sanitaires, de la violence, des incendies (cf Wikipedia).
Mais pourquoi donc ? Qu’est ce qui manque à notre époque pour accoucher d’un Woostock version 2000 ? Est ce que c’est l’innocence ? L’inconscience ? Le love ? La drogue ? Le rock’n’roll ? Un peu de déserrage de cul ? A moins que ça soit le temps qui façonne la légende…
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