Après l’excellent mais terrifiant Making a murderer, Netflix s’empare d’un tout nouveau sujet pour sa nouvelle série documentaire. Et il est horrifiant !
Étrangement passée inaperçue, Wild Wild Country est sortie le 16 mars dernier. Autant dire que ça fait pas non plus 10 piges, donc laissons le temps au temps.
Peut-être que sa popularité gonflera.
La Casa de Papel, pour parler d’un sujet avec lequel je vous ai bassiné pendant 3 semaines, n’a pas joui d’un succès mirifique dès sa mise en ligne.
Il lui a fallu plusieurs semaines pour faire parler d’elle. Et grâce au bouche à oreille, elle est maintenant un vrai phénomène.
Bref, recentrons cet article.
Wild Wild Country, de quoi ça parle ?
Des histoires de gourous et de sectes, tu en as probablement déjà entendu plein.
Mais celle-là ne ressemble à aucune autre.
1981, États-Unis.
Bhagwan Rajneesh, un gourou indien en vogue dans son pays dès le début des années 60 s’installe dans l’Oregon, dans le but de devenir une légende et de créer une ville idyllique.
C’est sa secrétaire, Ma Anand Sheela, qui lui conseille ce lieu, pensant qu’il pourrait y prospérer.
Il débarque donc avec ses doctrines New Age, son turban et sa longue barbe dans un ranch de 80 000 hectares avec les Sannyasins, ses disciples (qui sont TRÈS nombreux).
Ensemble, ils fondent la cité de Rajneeshpuram, une ville supposément auto-suffisante dans laquelle ils font tout eux-mêmes (principe même de l’auto-suffisance).
Wild Wild Country, le récit fou d’une guerre ouverte
Bhagwan Rajneesh était un homme simple. Il ne possédait qu’une petite centaine de Rolls Royce. Tu te rends compte ? Ça fait même pas une différente par jour.
Bref, il aurait pu être ready pour souper avec Donald Trump
et parler Rolex avec n’importe quel Jean-Michel Connard. Mais malheureusement pour lui, il s’est fait TEJ comme un vieux mollusque.
En effet, les chrétiens du comté d’à coté n’ont pas été très jouasses, lorsque l’intrus a envahi leur territoire.
Et pour cause, le gourou prônait les amours libres et plurielles. Il était pour « la célébration de la vie » et contre le « renoncement au monde ».
Souvent, ses adeptes niquaient en pleine nature, en faisant le plus de bruit possible. Mais bien sûr ce n’est pas tout… car il s’agit tout de même d’une secte, qui a des préceptes… de secte.
Enfin bref, les chrétiens n’étaient pas contents.
Pourtant, quelle plus grande joie que celle d’entendre des bruits de pénis dans chatte / pénis dans cucul / chatte contre chatte ?
Pas grand chose, si tu veux mon avis.
Peut-être que les voisins chrétiens auraient été plus cléments si les Sannyasins avaient crié plus souvent « mon petit Jésus dans ta crèèèèèèche ». Mais il n’en fût rien.
Toutefois, la secte ne s’est pas contentée de quelques « han han » bruyants…
De leur coté, les chrétiens du comté ne se sont plus fixés qu’un but : faire déguerpir cette « bande de hippies ».
Plusieurs actes terroristes ont donc été perpétrés contre le lieu de vie de Rajneesh et de ses partisans. Ainsi que plein d’autres méfaits. Mais la secte n’était pas en reste, et c’est le moins qu’on puisse dire…
Wild Wild Country, lève le voile sur un gourou dangereux
Certains partisans ont empoisonné à la salmonelle des habitants de la ville The Dalles. Empoisonnement au terme duquel quelques 750 personnes ont été intoxiquées. Cet acte est plus connu sous le nom de « attaque bioterroriste de The Dalles ».
C’est lorsque le scandal a éclaté que la communauté à commencer à s’effondrer.
Bhagwan Rajneesh, aussi connu sous le nom d’Osho, a été arrêté pour violation de lois sur l’immigration et renvoyé en Inde en 1985.
Et puis, au fil des ans, de plus en plus de choses ont commencé à se savoir. Certains membres de la secte auraient, par exemple, eu des relations sexuelles avec des mineurs âgés d’à peine 13 ans, d’après la Néerlandaise Maroesja Perizonius, qui a vécu au sein même de la secte avec sa mère pendant quelques années.
Bref, des faits abominables.
Le gourou a fait son travail de gourou : il a su manipuler ses partisans et les pousser à commettre des actes plus que répréhensibles.
Finalement, Wild Wild Country met en lumière un évènement historique considérable et violent qui ne figure nulle part dans les manuels scolaires. En tout cas, je n’avais jamais eu ce récit sous les yeux.
C’est donc choquée que j’ai découvert cette guerre, entre deux groupes que tout oppose. Et qui seront prêts à tout pour imposer leurs opinions.
Je ne veux pas trop t’en dire, il faut que tu découvres toi-même cette histoire. Je te préviens, c’est complètement dingue.
Cette série-documentaire a été réalisée par Chapman et Maclain Way qui ont disposé de quelques 300 heures de vidéo, confiées par un archiviste.
Autant dire qu’il y avait matière à raconter.
Finalement, Wild Wild Country est une plongée effrayante au coeur même de la xénophobie, mais surtout au coeur d’une secte effrayante qui heureusement a fini par se casser la gueule.
N’hésite pas à plonger dans cette parcelle d’Histoire, qui te glacera probablement le sang.
Tu regardes et on s’en reparle ?
Wild Wild Country est d’ores et déjà disponible sur Netflix.
À lire aussi : « Making a Murderer » aura une saison 2 !
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