Nausées et vomissements sévères font partie des symptômes les plus durs de la grossesse. Mais aussi des symptômes les plus fréquents, touchant près de sept femmes enceintes sur dix.
Des douleurs qui amènent 2 % d’entre elles à l’hôpital. Elles ont été étudiées par une étude d’envergure internationale, publiée dans la revue Nature ce mercredi 13 décembre, par des chercheurs de Cambridge et de l’université sri-lankaise de Kelaniya (Colombo). Leurs résultats expliquent pourquoi certaines femmes enceintes sont si malades qu’elles doivent être hospitalisées.
Une hormone en question
Ce mal-être est causé par une hormone produite par le fœtus, la GDF15. Celle-ci agit sur le cerveau de la mère pour lui donner des nausées et la faire vomir. Et plus la quantité de cette hormone est grande, plus la femme enceinte est exposée à des nausées et des vomissements.
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Des symptômes qui peuvent jusqu’à menacer la vie du fœtus et de la mère. Si les complications sont graves, elles peuvent amener à un remplacement de liquide par voie intraveineuse pour éviter des niveaux dangereux de déshydratation, soit l’hyperémèse gravidique, qui est la cause la plus fréquente d’hospitalisation des femmes au cours des trois premiers mois de leur grossesse, explique le HuffPost.
Si l’étude ne fournit pas de remède miracle, elle permet aux médecins de trouver une solution afin de soigner les femmes qui en sont atteintes. « Cette connaissance nous donne un indice sur la manière dont nous pourrions empêcher ce phénomène de se produire », a déclaré le professeur Stephen O’Rahilly, co-auteur de l’étude. C’est-à-dire, en renforçant la tolérance d’une femme à l’hormone avant la grossesse afin de prévenir les nausées.
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