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Une femme utilise une application de rencontre sur son smartphone // Source : AlpakaVideo
Bien-être

Votre lassitude du développement personnel a un nom : c’est le betterment burnout

D’après une étude Bumble, l’application de rencontre où les femmes font le premier pas, 1 jeune sur 5 âgé·e de 18 à 34 ans n’accorde plus d’importance aux bonnes résolutions et se lasse même de l’injonction au développement personnel. On parle d’ailleurs de Betterment Burnout.

La moitié des célibataires français·e·s (51 %) se sent constamment poussée à s’améliorer et à se perfectionner, influencée par les réseaux sociaux, les podcasts de développement personnel et les opinions de leur famille et de leurs amis. C’est ce que révèle Bumble dans une étude réalisée sur des 18-34 ans.

À lire aussi : Soirées de célibataires « hors-ligne » : quand les applis de rencontres cherchent un nouveau souffle

Vous avez l’impression qu’on vous harcèle avec le développement personnel ? C’est le betterment burnout

Elle souligne aussi qu’1 personne sur 4 (25 %) choisit de se concentrer sur la joie plutôt que sur l’amélioration de soi. Deux tiers des Françaises interrogées (66 %) s’engagent activement à s’accepter pleinement. Plus intéressant encore, 37 % d’entre elles déclarent qu’elles ne sortiront désormais qu’avec des personnes qui n’essaieront pas de les changer. Être aligné·e avec soi-même et l’épuisement face à l’injonction à l’amélioration perpétuelle, c’est en partie ce que l’application appelle le « betterment burnout ». Dans un communiqué de presse, la Dr. Caroline West, experte en matière de relations et de sexe chez Bumble, l’explique ainsi :

« Même aujourd’hui, beaucoup d’entre nous ressentent encore une fatigue post confinement due à la pression incessante d’acquérir de nouvelles compétences, de monétiser des activités annexes et de gérer de nombreuses responsabilités, et cela ‘avec succès’. Lorsqu’il est associé à une comparaison constante sur les réseaux sociaux, le Betterment Burnout (l’épuisement lié à l’amélioration) est inévitable. Les personnalités virtuelles idéalisées créées par ses pairs et les célébrités que l’on suit contribuent à un sentiment personnel d’inadéquation, conduisant ainsi à la poursuite incessante d’un ‘moi parfait’. »

Bref, moins de développement personnel, plus d’hédonisme : telle pourrait être la conclusion de cette étude qui ne changera pas la face du monde, mais invite plutôt à ce qu’on se fasse preuve de davantage d’indulgence.

Une femme utilise une application de rencontre sur son smartphone // Source : AlpakaVideo

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Les Commentaires

8
Avatar de RainyMood
29 janvier 2024 à 09h01
RainyMood
Ah mais j'adhère parfaitement au JPPing en fait, parce que ouais, JPPing de ces anglicismes pété pour rendre tendance des trucs banals. Là, dernièrement, j'en peux plus d'entendre "Faire du journaling" pour juste "Bah j'écris dans un journal" comme si c'était un truc parfaitement nouveau alors que c'est la même chose que tu faisais quand t'avais 14 ans et t'avais pas besoin d'anglicisme.
Sur ce, je vais faire du "Boiremoncaféing", puis faire du "cleanhousing", puis du "douching" et du "eating". Après du "jesaispasquoiing".
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Voir les 8 commentaires

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