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Votre enfant dort mal la nuit ? Vous n’êtes pas seule, rappelle ce sondage

Selon une récente étude menée par l’université du Michigan, un parent sur quatre trouve difficile de coucher son enfant le soir. Un sur trois resterait même avec lui jusqu’à ce qu’il s’endorme.

« Les dents, une histoire, pipi et au lit. »

Voici probablement comment nous imaginions tous et toutes le moment du coucher avant d’avoir des enfants. Dans les faits, cela se passe rarement aussi rapidement, et surtout aussi sereinement.

Entre les rappels incessants pour (réponse à choix multiples) « un dernier petit câlin », « j’ai trop chaud », « j’ai soif », « il y a un monstre sous mon lit », « je trouve plus doudou », « j’ai encore envie de faire pipi », les questions existentielles (« la petite souris, elle connaît le Père Noël ? ») ou un brin stupides (« il habite où, l’ascenseur ? »), coucher nos rejetons est rarement aussi simple, et encore moins zen pour les parents.

C’est aussi la conclusion faite par des chercheurs de l’école de médecine de l’université du Michigan (États-Unis) après qu’ils ont mené un sondage auprès de 781 parents d’enfants âgés de un à six ans.

Des difficultés d’endormissement

Les résultats du sondage montrent que si la plupart des familles ont des rituels de coucher pour faciliter le moment du sommeil, beaucoup ont aussi recours à des stratégies qui, au contraire, peuvent augmenter les problèmes de sommeil sur le long terme.

Ainsi, les parents considérant que le moment du coucher est difficile sont aussi ceux qui sont le moins susceptibles d’avoir mis en place une routine sécurisante. Ils ont aussi plus tendance à laisser leurs enfants regarder les écrans, et plus susceptibles de rester avec leur enfant jusqu’à ce qu’il s’endorme.

« Notre rapport confirme que les jeunes enfants ont souvent du mal à s’endormir. Lorsque la transition vers l’heure du coucher devient un conflit nocturne, certains parents peuvent adopter des habitudes qui fonctionnent sur le moment, mais qui pourraient les exposer à des problèmes de sommeil plus tard », explique Sarah Clark, qui a participé à la recherche.

Selon la chercheuse, « il est essentiel d’établir une routine cohérente à l’heure du coucher. Lorsque les enfants ne se reposent pas suffisamment, cela peut avoir un impact sur leur développement physique, leur régulation émotionnelle et leur comportement ».

Un sommeil perturbé par les réveils nocturnes

Mais même pour les parents ayant établi une routine au moment du coucher, veiller à ce que son enfant fasse une bonne nuit de sommeil n’est pas toujours acquis.

Car même s’il existe évidemment des enfants qui s’endorment facilement, les réveils nocturnes peuvent aussi être de la partie. Un quart des parents interrogés déclarent ainsi que le sommeil de leur enfant est souvent ou occasionnellement perturbé parce qu’il est inquiet ou anxieux.

Plus d’un tiers des parents rapportent que leur enfant se réveille bouleversé ou en pleurs, plus de 40 % disent que leur enfant va dans le lit de leurs parents et environ 30 % disent que les enfants insistent pour que le parent dorme dans leur chambre.

« De nombreux jeunes enfants passent par des phases où ils ont peur du noir ou craignent que quelque chose de grave ne se produise, ce qui les pousse à retarder l’heure du coucher ou à être angoissés lorsque les parents quittent la pièce. Les mauvais rêves ou le fait d’être réveillé au milieu de la nuit peuvent également perturber le sommeil », développe Sarah Clark.

La chercheuse rappelle que bien que stressante et fatigante, cette période de réveils nocturnes constitue « une étape normale du développement de l’enfant ». « Les parents doivent trouver un équilibre entre le réconfort et l’apaisement, tout en maintenant des limites qui garantissent à tous – enfants et adultes – un sommeil adéquat. »

Comment aider son enfant à bien dormir la nuit ?

L’autrice de l’étude Sarah Clarke donne plusieurs pistes :

  • Mettre en place une routine au moment d’aller au lit, qui « procure un sentiment de sécurité et de confort et signale à l’enfant qu’il est temps de ralentir ».
  • Créer un environnement de sommeil apaisant : une pièce calme, à l’écart du bruit dans la maison. En cas de peur du noir, les parents peuvent ajouter une veilleuse (pas trop lumineuse, diffusant de préférence une lumière rouge, et non bleue) et laisser la porte de la chambre entrouverte.
  • Adopter le même rituel lorsque l’enfant se réveille la nuit : qu’il s’agisse de la garder dans sa chambre ou de l’emmener temporairement dans le salon avec ses parents s’ils étaient encore debout, ou dans leur chambre s’ils dormaient. Les enfants sujets aux réveils nocturnes (qu’il s’agisse de cauchemars ou de terreurs nocturnes) ont besoin d’un cadre sécurisant qui les ramène progressivement au sommeil.
  • Introduire progressivement les changements dans les habitudes de sommeil. Qu’il s’agisse du passage du lit de bébé au « lit de grand », ou l’abandon des siestes, cela doit être fait progressivement, pour éviter toute perte de repère à l’enfant.
  • Apporter un cadre familial sécurisant tout en posant des limites, notamment en discutant avec son enfant pour comprendre ce qu’il ressent au moment du coucher et trouver ensemble une solution pour l’aider à dépasser ses craintes.
  • Consulter son médecin en cas de difficultés persistantes de sommeil, en particulier avant de donner un traitement à la mélatonine. « Bien que la mélatonine soit une hormone naturelle qui régule les cycles veille-sommeil et qu’elle puisse être utilisée occasionnellement, les parents ne devraient pas s’en servir comme aide principale au sommeil », estime Sarah Clark.

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