Londres, le 22 avril 2007, 12h00
Il fait déjà chaud dans la capitale londonienne quand j’arrive au lycée français sur South Kensington. Une queue de trois heures attend déjà les bons citoyens qui ont décidé de faire valoir leur droit de vote aux présidentielles (à Londres, ils sont au passage deux fois plus nombreux qu’en 2002).
Parce que malgré la distance, même au pays des rosbeef, on reste français et parce que l’épisode 2002 n’a pas choqué qu’à Paris. Le changement de gouvernement n’affectera peut-être pas tant que ça la vie des expats, mais citoyenneté rimant avec solidarité, on se déplace tout de même (à noter qu’en général, étant donné le nombre de formulaires à remplir, ceux qui se donnent la peine de voter à l’étranger sont expatriés depuis un certain temps).
Or, quand bien même l’administration se targue de s’être super-modernisée avec formulaire téléchargeable sur Internet etc. pour s’enregistrer sur la liste officielle des expatriés (sans ça, pas d’inscription sur les listes électorales… La complexité des formalités à effectuer rappelant d’ailleurs que le Consulat est bien un territoire français au cœur de Londres !), l’organisation de ce scrutin presque historique en terme de participation ne s’avère pas être franchement à la hauteur. Certains tournent même les talons devant la longueur de la file d’attente. Et oui, le patriote n’est pas forcément doué de patience…
En tous las cas, entre famille entière d’expatriés avec enfants etc, on se serait cru tout au long de la file d’attente en France, avec quelques petites animations qui ont pu créer l’événement et que l’on ne pouvait pas voir ailleurs. Je veux bien sur parler de la présence de Thierry Henry que les fans de toutes nationalités confondues attendaient avec impatience…
Et on y retournera le 6 mai…
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