Désormais, le vote blanc ne sera plus considéré comme un vote nul puisque l’Assemblée Nationale l’a reconnu aujourd’hui même – rappelons que voter blanc, c’est se déplacer pour aller voter mais ne glisser le bulletin d’aucun-e candidat-e dans son enveloppe. Une façon de faire comprendre qu’on ne se sent concerné-e-s par aucun parti en lice, de montrer son désaccord avec ce qui nous est proposé. En revanche, les votes blancs ne seront pas comptabilisés dans les suffrages exprimés – c’était la condition pour que le gouvernement donne un avis favorable sur la proposition.
Les bulletins blancs seront donc toujours comptabilisés à part des suffrages exprimés, mais séparément des bulletins nuls
(vous savez, ceux avec des ratures ou des annotations parce qu’on a laissé son petit frère voter à sa place ?). Du coup, on aura désormais trois chiffres différents en ce qui concerne tous les votes :
- les suffrages exprimés (les votes valides, sur lesquels on s’appuie pour élire le candidat qui en remporte le plus),
- les votes blancs qui seront comptés à part des…
- votes nuls (alors que les deux données étaient jusqu’ici mélangées).
Il n’y a donc concrètement pas de changement puisque le calcul de la majorité absolue n’est pas modifié. Cependant, François Sauvadet, élu centriste rapporteur de la proposition en question, souligne à Sipa que ce texte permet d’opérer « une distinction claire entre l’abstention, le vote nul parce qu’irrégulier et le vote blanc du citoyen qui a fait l’effort de se déplacer jusqu’à son bureau pour exprimer son rejet des options qui lui sont proposées ».
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Les Commentaires
Ben alors il faut changer de sytème, car celui ci n'est pas juste... si on écoute pas TOUT LE MONDE c'est injuste...
Mais bon vu le niveau de l'humanité, change run système sans tomber dans la dictature ou pire c'est pas gagné...