Sorti en juin 2008, Viva la vida or death and all his friends avait déjà piqué ma curiosité plusieurs mois auparavant. Chris Martin avait déclaré lors d’une interview au sujet de ce nouvel album qu’il serait exceptionnel et que les chansons surpasseraient toutes celles que le groupe avait écrites dans le passé. Tiens, Chris Martin a pété son slip en coton bio !?
Des dizaines de lecture du disque plus tard, force est de constater qu’il avait raison, le joli blondinet. Et pas qu’un peu.
Non seulement on y retrouve des sons familiers, ces mélodies mi-pop anglaise mi-rock alternatif matinées de notes électroniques comme Coldplay sait si bien le faire depuis déjà quatre albums, mais en plus, Chris Martin ne se contente plus de faire que du Chris Martin. Sa voix est bien plus travaillée, posée sur plusieurs tonalités. La musique, davantage complexe, moins épurée que dans le passé.
S’ouvrant sur un long instrumental qui nous plonge dans l’ambiance propre à Coldplay que je ressens comme dynamique et glaciale (Life in Technicolor), l’album enchaîne sans reprendre son souffle des chansons approchant le merveilleux, tantôt sombres (Cemeteries of London), tantôt enjouées (Strawberry Swing), mais surtout des chansons qui feront sans nul doute partie des classiques, de mes classiques de Coldplay (Lost!, 42, Lovers in Japan, Yes) et celles qui en sont déjà (Violet Hill, Viva la Vida).
La dernière, Death and all his friends, bijou de son état, résume à elle seule l’album tout entier. Une douce mélodie au début, des notes épurées au piano, la voix douce et berçante de Chris Martin, puis se mêlent une guitare et une batterie parfaitement entrelacées, et toujours de jolies paroles comme marque de fabrique.
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