Jeudi dernier, Liloo Dalas et moi avons été invitées à l’avant-première presse de la saison 4 du Visiteur du Futur, pendant laquelle les deux premiers épisodes ont été diffusés. Après avoir bruyamment exprimé notre joie à nos collègues blasées, nous nous sommes rendues dans les locaux de France Télévision, le slip vibrant à la fois d’excitation et d’appréhension.
Grandes fans de la série depuis ses débuts, on était en effet à la fois très impatientes de voir le résultat sur grand écran de plusieurs mois d’attente, parsemés de photos de tournage et de trailers, mais aussi un peu inquiètes à l’idée d’être déçues par cette nouvelle saison.
Ce qui n’a pas été le cas.
Ma réaction, toute en classe et retenue.
Néo-Versailles peut être vue comme un spin-off du Visiteur du Futur puisqu’il n’est pas essentiel d’avoir vu les autres saisons pour la regarder : même si c’est quand même bien mieux pour comprendre l’histoire et toutes les vannes, on peut par exemple commencer par cette saison puis découvrir les autres par la suite.
La saison a été écrite d’un bloc puis tournée en six semaines dont quatre consécutives, contrairement aux Missionnaires, ce qui la rapproche encore plus d’une production de série « traditionnelle », voire de film ! La réalisation est par conséquent très impressionnante, notamment quand on a connu les début du Visiteur, avec des costumes et des décors superbes, spécialement créés pour la série, qui nous plongent complètement dans l’ambiance « steampunk à chien » voulue par François Descraques.
On a fait du chemin depuis le bois de Boulogne.
On découvre en effet un tout nouvel aspect de l’univers de la série puisque l’essentiel de l’action se passe dans le présent du Visiteur, en 2550, dans une ville tentant de recréer un système monarchique avec à sa tête une reine excentrique et colérique. On a donc l’occasion de découvrir plus d’une dizaine de nouveaux personnages peuplant Néo-Versailles, interprétés par des acteurs au top, issus du théâtre, de la télévision ou d’Internet.
Le rôle de Céline Tran est vraiment génial !
On retrouve aussi
(presque) tous les personnages des saisons précédentes avec grand plaisir pour admirer la profondeur de leur écriture, puisque beaucoup ont évolué suite aux événements clôturant Les Missionnaires.
Certains ont par exemple découvert le principe de la sparrowface.
L’humour est toujours aussi efficace et bien dosé, le rythme étant assez dingue dans ces deux premiers épisodes dont les 26 minutes (13 chacun) sont passées plus vite qu’un pet sur une toile cirée. François Descraques nous a montré qu’il maîtrisait toujours aussi bien son sujet en produisant des contenus extrêmement drôles comme intelligents, et en sortant de la projection j’ai dû me faire violence pour ne pas aller le menacer avec une saucisse cocktail pour le forcer à me montrer la suite.
Je ne l’ai pas fait parce que je suis une personne civilisée (haha !) mais j’ai vraiment hâte de voir les dix épisodes diffusés à partir de dimanche 19 janvier sur Internet et plus tard sur France 4.
D’ailleurs, d’ici dimanche, n’hésite pas à te rafraîchir la mémoire en regardant le récap’ des trois premières saisons, ça fait toujours plaisir !
Ou même le trailer, si tu ne le connais pas déjà par cœur.
Rendez-vous dimanche et d’ici là n’oublie pas, ZBLAH !
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
En vrai, je ne suis qu’à la saison 2 (parce que le bon sens m’empêche de ruiner totalement mon sommeil et ma vie) mais rien que le trailer de la saison 4, l’esthétique du truc, et l’évolution entre les saisons me font grave kiffer la suite de cette folle expérience webvisuelle !