« Accident, monosourcil, peinture. »
C’est sur ces 3 mots qu’Aude Gogny-Goubert débute le nouvel épisode de Virago.
En effet ce sont les 3 éléments de la vie de Carmen Frida Khalo Calderòn que le grand public a retenu et Aude GG entend bien rétablir la vérité sur la vie de cette artiste iconique et pourtant mal connue.
Le singulier destin de Frida Khalo dans Virago
Née au Mexique et atteinte à l’âge de 6 ans d’une poliomyélite, Frida Khalo est moquée à l’école par ses camarades.
Survient à 18 ans, une grave accident de la circulation qui laisse son corps brisé. Confinée dans son lit, elle utilise la peinture comme exutoire à ses profondes douleurs physiques et psychologiques.
« Emmurer notre propre souffrance c’est prendre le risque qu’elle nous dévore de l’intérieur. »
Plus tard, son mariage avec Diego Rivera se fait sous le signe de la passion, celle qu’ils éprouvent l’un pour l’autre et celle qu’ils partagent pour la peinture. Pourtant les infidélités sont nombreuses et ils se déchirent.
Aux prises avec ses propres démons, l’artiste sombre dans l’alcoolisme
.
« Je buvais pour noyer ma peine mais cette garce a appris à nager. »
Atteinte d’une gangrène qui oblige les médecins à lui couper la jambe, Frida Khalo finit par mourir d’une pneumonie en juillet 1954, à l’âge de 47 ans.
Dans ses toiles, elle évoque des sujets tabous dans la société mexicaine de l’époque tels que la sexualité et l’avortement.
Son oeuvre activiste et poignante est souvent qualifiée de surréaliste par les critiques mais l’artiste cherche surtout à raconter la vérité de sa vie de femme, moments sombres compris, de la façon la plus authentique.
« Pour créer son propre paradis, il faut puiser dans son enfer personnel. »
Et grâce à ce nouvel épisode de Virago et à l’interprétation brillante de Mélissa Billard, je connais un peu mieux le destin impressionnant de cette femme à l’esprit incisif.
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