Lorsqu’on entend violences conjugales, l’image qui vient en tête est souvent celle d’un mari frappant sa femme. Un couple marié, probablement avec des enfants, au moins la trentaine.
Pourtant, les jeunes femmes constituent une part importante des victimes de violences au sein du couple.
#ViolenceJeTeQuitte, une campagne pour lutter contre les violences dans le couple
Si l’image d’une adolescente ou jeune femme victime de violence au sein du couple ne correspond pas au stéréotype relayé par de multiples campagnes, c’est parce que les formes de violences peuvent varier.
La violence physique n’épargne pas les jeunes femmes, mais d’autres types de mauvais traitements peuvent s’appliquer.
C’est ce à quoi veut sensibiliser la nouvelle campagne du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles de la région PACA (CIDFF PACA), publiée le 25 octobre dernier, un mois avant la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Quatre BD courtes ont été diffusées pour parler de ces formes de violences insidieuses et rappeler qu’elles commencent la plupart du temps par une belle histoire, s’installent progressivement.
Le revenge porn, une violence condamnée par la loi
Le revenge porn est une manière de se venger de son ex en diffusant des photos, vidéos intimes d’elle (ou de lui) sans son consentement.
C’est ce qui est décrit dans la première des quatre courtes BD :
Avec le mot d’ordre #ViolenceJeTeQuitte, le CIDFF rappelle que le revenge porn est puni par la loi.
Les violences psychologiques au sein du couple
Humiliation et désapprobation permanentes sont aussi le lot des relations toxiques. Ces formes de violence sont la plupart du temps difficiles à déceler de l’extérieur, alors qu’elles peuvent avoir des conséquences dramatiques sur la victime.
Quelques exemples sont mis en scène dans la deuxième BD.
Si tu veux en savoir plus sur les violences psychologiques au sein du couple, tu peux relire cet article sur les manières de déceler une relation toxique
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Les violences physiques dans le couple
Évidemment, les violences physiques ne sont pas exclues du champs de la campagne, puisqu’elles demeurent une réalité contre laquelle il faut lutter. C’est l’objet du troisième épisode.
Comme elles sont généralement accompagnées d’autres formes de violence, notamment psychologique et parfois économique, sortir de ce cercle infernal peut être difficile.
Mais c’est possible ! Si tu te sens concernée, n’hésite pas à (re)lire cet article : mon mec m’a frappé pour la première fois, que faire ?
Il pourra aussi t’aider si c’est une personne de ton entourage qui est victime de violences.
Le viol conjugal c’est aussi lorsqu’on n’est pas mariés
Le dernier épisode concerne les violences sexuelles. Il faut continuer de le rappeler, être en couple ne donne aucun droit sur le corps de son ou sa partenaire pour exiger une quelconque relation sexuelle.
Et comme décrit dans cette BD, utiliser des moyens détournés pour obtenir un « consentement » qui n’en est pas un, c’est puni par la loi : c’est du viol.
Toucher quelqu’un en ayant recours à la violence, la contrainte, la menace ou la surprise, c’est au minimum une agression sexuelle.
#ViolenceJeTeQuitte : il est possible de se faire aider
Si tu te reconnais dans l’une ou plusieurs de ces situations, sache que tu n’es pas seule, que tu peux agir et demander de l’aide.
Les Centres d’information sur les droits des femmes et des familles sont disponibles localement partout en France et tu y trouveras toujours un appui.
D’autre part, tu peux joindre le 3919, un numéro d’écoute anonyme et gratuit qui ne laisse pas de traces sur la facture de téléphone.
S’il s’agit de violences d’ordre sexuel, tu peux aussi te tourner vers le Collectif Féministe contre le Viol qui a un numéro d’écoute similaire : 0 800 05 95 95.
Enfin, tu peux te diriger vers le chat de l’association En avant toutes, spécialement dédié aux violences faites aux JEUNES femmes.
À lire aussi : En avant toutes, un site pour les jeunes femmes victimes de violences conjugales
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