Un dispositif qui permettra de mieux lutter contre les violences conjugales ? Depuis ce jeudi 5 octobre, les victimes peuvent dorénavant déposer plainte dans tous les services d’urgences des hôpitaux de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis, et du Val-de-Marne.
Ce dispositif, est déjà expérimenté depuis octobre 2020 dans trois établissements du groupe : Saint-Antoine dans le 12ᵉ arrondissement de Paris, Tenon dans le 20ᵉ, et Henri-Mondor à Créteil.
Comment ça marche ?
La convention prévoit qu’un médecin urgentiste qui prend en charge une victime de violences conjugales lui demande si elle veut porter plainte. Si elle accepte, l’urgentiste contacte les services de police par le biais d’une ligne spéciale.
L’audition se fait ainsi dans l’hôpital, en toute confidentialité. Néanmoins, si la victime ne souhaite pas déposer plainte, elle sera orientée vers un service d’accompagnement et l’urgentiste pourra éventuellement faire un signalement auprès du procureur de la République.
Selon l’AP-HP, déjà 46 victimes (trente à Paris, seize à Créteil) ont déposé plainte dans le cadre de cette expérimentation. Néanmoins, « une certaine proportion continue malgré tout de refuser le dépôt de plainte », a souligné auprès de l’Agence France Presse Hélène Goulet, cheffe des urgences de l’hôpital Tenon.
Si vous ou quelqu’un que vous connaissez est victime de violences conjugales, ou si vous voulez tout simplement vous informer davantage sur le sujet :
- Le 3919 et le site gouvernemental Arrêtons les violences
- Notre article pratique Mon copain m’a frappée : comment réagir, que faire quand on est victime de violences dans son couple ?
- L’association En avant toute(s) et son tchat d’aide disponible sur Comment on s’aime ?
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires
Par contre, ce qui serait encore mieux, ce serait que les plaintes aient de vraies effets.