S’il n’y avait que deux informations à retenir du dernier épisode de La ChroNique, c’est que les règles ne sont pas sales et qu’elles ne sont pas censées faire méga mal.
Mais si vous voulez en savoir beaucoup plus sur le sujet, je vous encourage vraiment à regarder la vidéo à la fois pédagogique et drôle sur les menstruations que Blaise (c’est le nom de cette belle personne) a réalisé.
La ChroNique de Blaise s’empare du sujet des règles
Cette vidéo est une belle introduction à ce sujet qui touche pas moins de la moitié de l’humanité.
Blaise explique alors le fonctionnement des règles, revenant dès les premières secondes sur les bases :
« Il n’y a pas de règle fixe, chacun sa vulve, chacun son chemin.
Du coup il y a des gens qui ont leurs règles à 8 ans comme il y en a d’autres qui les ont à 20. »
Vient ensuite une revue des protections hygiéniques
et un petit rappel qui ne fait pas de mal : non, les règles n’ont rien de sale.
Non, ce n’est pas normal d’avoir extrêmement mal pendant ses règles
Mais si je vous parle de cette vidéo, c’est surtout parce que la question de la douleur pendant les règles est abordée, et que je trouve le discours de Blaise à ce sujet très bon.
« Si ça fait ultra mal, c’est que ce n’est pas normal. Si ça ne passe pas avec de simples médicaments, ou si parce que tu as mal au ventre tu ne peux pas pratiquer les activités que tu aurais normalement pratiquées, ce n’est pas normal.
On nous fait croire que c’est normal d’avoir mal pendant ses règles, qu’il faut serrer les dents pendant une semaine et que ça va passer, mais non. En réalité il y a des maladies qui peuvent tout à fait jouer sur l’utérus et les ovaires pendant les règles. »
Par maladie, il est principalement question de l’endométriose qui toucherait une femme sur dix. L’un des symptômes est une douleur immense pendant les règles.
Malheureusement, ce trouble reste méconnu de nombreux médecins, rendant son dépistage plus compliqué qu’il ne le devrait.
Alors faisons en sorte de partager ce discours au plus grand nombre !
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Les Commentaires
- Les fabricants ne sont pas obligés d'indiquer ce que contiennent leur produit : c'est le cas de quasiment tous les produits existant, incluant des dispositif médicaux comme des pacemaker, des lentilles de contact (et les solutions de nettoyage)... Ca ne rend pas le produit dangereux ou autant, stop à la théorie du complot. Du moment que le fabriquant est capable de démontrer son innocuité c'est ok.
- "Les tampons et les serviettes étant majoritairement composés de coton" : non. C'est rarissime. La plupart du temps les protections sont en viscose. Qui ne pousse pas sur les arbres. Donc les résidus de pesticide... ok mais non. Il y en a. Mais c'est pas "à cause du coton". Et quand on à des détecteurs qui vont chercher le ppm (particule par million) on trouve tout ce qu'on veut. Je suis sûre qu'on trouverait aisément des résidus de pesticides ou de produit chimique très dangereux dans un cup ou des serviettes bio, réutilisable ou non. Merci pour la culpabilisation de celles qui utilisent les produits classiques, et merci pour l'absence d'analyse critique.
- "Le SCT [...] qui survient quand on garde un tampon, ou dans une moindre mesure sa coupe menstruelle trop longtemps". Absolument rien ne prouve que ce soit "dans une moindre mesure".
- Bien de parler de l'endométriose, qui est un vrai enjeu de santé public qui mériterait d'être d'avantage considéré... Mais dans ce cas pourquoi ne pas avoir parler du rôle qu'ont les protections internes (les tampons mais surtout le cup) dans le risque de développer cette maladie ? Je pense que les gens ont le droit d'être informés.
- "blablabla les rèles c'est pas sale c'est du sang" Non. Ca n'est pas QUE du sang. Et d'un point de vu personnel ok on ne devrait pas avoir honte d'avoir ses règles et c'est pas "particulièrement" sale mais ça reste un déchet biologique (comme l'urine ou les fèces), et soyons honnête ça ne sent pas particulièrement bon.