Le 2 novembre 2021, l’acteur Ary Abittan avait été mis en examen pour viol sur une femme de 23 ans. Ce mercredi 19 juillet, il a finalement été placé sous le statut de témoin assisté, a révélé Le Parisien. Un statut qui lui est beaucoup plus favorable, et qui met fin à sa mise en examen.
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Selon les juges d’instructions en charge de l’affaire, la plaignante subit un stress post-traumatique « indiscutable ». Mais ils estiment qu’il ne « ressortait pas de l’information judiciaire d’indices graves ou concordants en faveur d’acte de pénétration sexuelle imposée par violence, contrainte, menace ou surprise ».
La plaignante, qui fréquentait le comédien depuis deux mois au moment des faits, l’accuse de lui avoir imposé une sodomie sans son consentement, alors qu’ils passaient la soirée chez lui, le 30 octobre 2021. Elle avait porté plainte la nuit-même.
Selon les juges d’instruction, pas de « pulsions sexuelles agressives » de la part d’Ary Abittan
Cette plainte, décrite comme « précise et circonstanciée », a contribué à rendre « vraisemblable » les accusations. Des lésions vaginales et anales médicalement constatées, des messages adressés par la victime présumée à ses amies, du sang sur la serviette de bain saisie au domicile d’Ary Abittan, ce qui avait contribué à sa mise en examen.
Mais selon les juges, de nouveaux éléments « affaiblissent » la nature des accusations. À commencer par les témoignages des ex-compagnes d’Abittan qui ont décrit « un partenaire respectueux ». Mais également des expertises psychiatriques et psychologiques qui n’ont pas « relevé d’éléments de personnalité en faveur d’une sexualité déviante ou de pulsions sexuelles agressives ».
De plus, elles n’estiment « pas possible de conclure que les lésions traumatiques et saignements » de la plaignante « résultent d’un acte de pénétration sexuelle non consenti », car les deux partenaires ont raconté avoir eu un premier rapport sexuel consenti, et que les saignements « préexistaient, au moins pour partie, au second rapport litigieux ». C’est ainsi que les charges contre lui se sont allégées, et devrait aboutir à un non-lieu, selon Le Parisien.
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