Alors qu’il est sous le coup d’une enquête préliminaire pour violences conjugales, ce mardi 12 mars, Stéphane Plaza a été entendu par la police. Et ses arguments de défense sont assez classique : selon lui, les trois victimes présumées ont porté plainte par vengeance.
Selon BFMTV, l’animateur de M6 confronté aux deux plaignantes qui l’accusent de maltraitances et violences conjugales. L’une des trois victimes présumées accuse le présentateur de télévision de « harcèlement moral », tout en évoquant dans sa plainte des morsures à deux reprises et un comportement menaçant et violent. Plaza, lui, plaide pour l’accident.
Une deuxième plaignante a expliqué devant la police que le 25 avril 2022, Stéphane Plaza l’aurait violentée, lui cassant un doigt et lui en luxant deux autres. Il l’aurait collée contre un mur en plaçant un bras sous sa gorge. En revanche, sur les nombreux SMS échangés tels que : « Qu’est-ce que je vais faire la prochaine fois ? Je te boxe ? » ou « Comment j’ai attendu 51 ans pour être violent ? », il aurait reconnu avoir été trop loin.
Enfin une troisième plaignante a également décrit le comportement menaçant et violent de Stéphane Plaza en racontant, notamment qu’il l’avait menacée, un jour, dans un restaurant avec une fourchette alors qu’elle le questionnait sur son infidélité. Là aussi, Stéphane Plaza nie les accusations. Selon lui, cette femme aurait porté plainte par vengeance, car elle n’aurait pas supporté la rupture, affirme BFM TV qui a eu accès à l’audition.
« Humiliations, menaces, violences verbales »
Comme révélé dans une enquête publiée sur Mediapart en septembre 2023, trois anciennes compagnes accusent Stéphane Plaza « d’humiliations, de menaces, de violences verbales et, pour deux d’entre elles, de maltraitances physiques »
Plus tôt dans la journée, il avait par ailleurs publiée un message sur Instagram. Sans révéler qu’il se rendait devant les enquêteurs, il s’est félicité de pouvoir « s’exprimer pour la première fois ». « Ce moment éphémère ne sera bientôt qu’un lointain souvenir », a-t-il aussi estimé. En décembre dernier, il avait assuré en décembre dernier « avoir la conscience tranquille ».
Si vous ou quelqu’un que vous connaissez est victime de violences conjugales, ou si vous voulez tout simplement vous informer davantage sur le sujet :
- Le 3919 et le site gouvernemental Arrêtons les violences
- Notre article pratique Mon copain m’a frappée : comment réagir, que faire quand on est victime de violences dans son couple ?
- L’association En avant toute(s) et son tchat d’aide disponible sur Comment on s’aime ?
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Les Commentaires
Le souci c est que la victime au doigt cassé a reconnu elle-même par SMS que c était un accident et qu elle savait qu il n avait pas l intention de la blesser...
Après il y a tous le reste : des témoignages, des SMS.
Ce que je trouve dingue c est que la défense insiste sur le fait que les femmes se sont liées contre lui pour obtenir vengeance, en créant des faux compte sur internet, en attendant de s être faites plaquer pour porter plainte.
Mais en quoi ça change le fond sur les faits ?
Si mon mari assassine quelqu un, que je décide de me taire pour le couvrir, qu un jour je découvre qu il me trompe et que je décide de le dénoncer, on se fout de mes motivations !
Il y a 2 choses qui comptent : si les faits sont prescrits et s il est coupable.
Et c est lui qu on jugera, pas moi ni sa victime.