Salut ! C’est le retour de l’article aussi long qu’un parchemin. Tellement long que quand tu le déroules, tu marches dessus !
Parlons peu, parlons bien.
Aujourd’hui, c’est vendredi 13. Du coup, dans ma tête de personne excessivement concernée par l’actualité, j’ai décidé de te pondre un papier tout à fait original sur… attention… Vendredi 13.
LA SURPRISE EST TOTALE !
Il y a eu de nombreux remakes/suites/parodies/reboots mais j’ai choisi de te parler de l’oeuvre originale, sortie en 1980 et réalisée par Sean S. Cunningham (connu jusqu’alors pour avoir été le producteur de La dernière maison sur la gauche de Wes Craven).
Oui oui, on dirait bien qu’elle a été tournée en 600 avant JC, tant elle a mal vieilli. Mais je l’aime d’un amour tendre et nostalgique.
Constate plutôt :
Vendredi 13, ça parle de quoi ?
L’intrigue se déroule au camp de vacances de Cristal Lake.
Pour les habitants des villages alentours, ce lieu a été frappé d’une malédiction. Des gens s’y noient, s’y font assassiner et la forêt y brûle.
Bref, c’est pas le coin où t’as envie de passer tes vacances. À ce compte-là, mieux vaut aller faire du camping en Poitou-Charentes !
Mais en 1980, Steve Christy, un sombre crétin, décide qu’il ne faut pas se laisser avoir par toutes les fadaises précédemment citées. Ledit trou de balle rouvre alors le camp et les moniteurs disparaissent les uns après les autres.
Ce que je ne vous ai pas dit, c’est qu’en 1957, un jeune garçon nommé Jason s’est noyé dans les eaux sombres de Crystal Lake… (Non ce n’est pas du spoil, c’est au début du film).
Si tu veux en savoir plus et regarder ce bonbon cultissime dans son intégralité, tu peux te le procurer pour la modique somme de 8,56 €.
Vendredi 13, une caméra subjective
La caméra subjective, disons pour faire simple que c’est la manière de filmer en positionnant la caméra comme sujet. Ce procédé malin place le spectateur au coeur même de l’action, mais permet aussi et surtout de ne pas révéler l’identité du tueur.
Ainsi, nous sommes toujours derrière la caméra, avec la sensation désagréable mais intéressante d’être l’assassin. Les visages se déforment en nous voyant. Les gens tentent de nous échapper. Héhé !
La caméra subjective n’est pas un recours très fréquemment utilisé par les cinéastes. Cependant, il a permis à quelques oeuvres d’être couronnées de gloire et d’être considérées comme originales.
Je pense notamment au film russo-américain Hardcore Henry, sorti en 2015, et réalisé par Ilya Naishuller. L’intégralité de ce long-métrage ets filmé « à la première personne ».
Une originalité qui lui a valu un beau succès, tant critique que publique. On y ressent tout avec un impact particulier. Je t’encourage à vivre cette expérience !
Vendredi 13, le premier d’une longue série de films
Sorti en 1980, Vendredi 13 est le premier film d’une franchise longue comme la jambe droite d’Adriana Karembeu (je ne parle jamais des jambes gauches des gens, c’est comme ça, c’est un principe).
Elle est composée de onze films originaux, dont un crossover
avec Freddy Krueger (Freddy les griffes de la nuit), le type le plus le plus de swag de tous les films d’horreur confondus.
Chapeau + pull oversize à rayures + gant à griffes = meilleur look.
Tu peux d’ailleurs te procurer le DVD de Freddy contre Jason si tu veux creuser le sujet.
Et tu sais quoi ? Vendredi 13 est la seconde plus longue franchise cinématographique encore en activité !
La première place est occupée par l’irréductible James Bond et sa Vodka-Martini qui surpasse la franchise horrifique de très loin avec ses quelques 24 films.
Une chose est sûre, il s’agit de la plus longue franchise estampillée « horreur ».
Tu es peut-être un peu jeune pour avoir vécu le phénomène, mais sache que le premier volet a battu des records au box-office américain et a connu un succès immense en Europe.
Vendredi 13 donne naissance à un documentaire
Vendredi 13 a tant fasciné les foules qu’il a donné lieu à un documentaire. Return to Crystal Lake narre la création du long-métrage en une vingtaine de minutes.
Tout un tas de gens y sont réunis pour nous raconter des petites anecdotes : le réalisateur, les actrices Betsy Palmer et Adrienne King, le scénariste, ainsi que le compositeur.
Tout le monde y va de sa petite histoire. On apprend par exemple que Betsy Palmer a accepté le rôle uniquement pour pouvoir se payer une voiture ! Une raison somme toute honorable, si vous voulez mon avis.
Moi, il suffirait qu’on me propose un bo-bun pour que j’accepte un rôle dans n’importe quelle production.
Sauf si ledit film se nomme Alerte à Malaucul, Chapeau Melon et bites de cuir ou encore Autant en emporte le gland. La j’avoue, je réclamerais au moins un bateau rempli de makis royaux !
Jason, un personnage culte
Jason est devenu une figure culte de l’horreur. Avec Michael Myers, LE grand méchant du film Halloween créé par John Carpenter, il est le visage emblématique de la flippe à l’état pur. Pourtant, il n’apparait que très succinctement dans le premier volet.
Mais le succès de la fin du film a propulsé un personnage qui était censé n’être qu’anecdotique au rang d’icône de l’horreur.
Je te laisse foncer sur le DVD de Vendredi 13 et couiner du fond de ton lit. Bisous !
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