Le mot velours, à première audition, sonne comme l’Histoire de France, le bling-bling de la monarchie et le tintinnabulement des têtes guillotinées. Mais tout ce faste est gâché quand on lui accole le mot « vêtement ». Mon conduit auditif court-circuite soudain mon cerveau avec des images nostalgiques de joggings duveteux, de cols roulés à rebrousse-poil et du pantalon côtelé de pépé.
Désespérément, on essaie de nous resservir le velours vestimentaire, décennie après décennie, sans essayer un poil de seconde de méditer sur les anciennes erreurs du genre. Et clairement s’il y a bien un truc que les designers velouresques n’ont pas pigé, c’est la couleur. Les associations de la matière + pigments douteux de fonds de palette nous ont certainement pondu les plus beaux whatthefuck modesques. Il suffit d’admirer.
A chacune son velours
Comme si un seul velours ne suffisait pas, il a fallu diversifier les effets de matière. Entre l’effet froissé, le ras et le côtelé, tu pourras pas leur reprocher de varier les plaisirs. C’est déjà ça.
Note par ailleurs, cette fabulous culotte rosée-nacrée – taille haute pour marquer le coup – parfaite si tu veux pécho notre Rodolphe national.
Bon, et plus sérieusement, si le velours s’en tenait uniquement aux accessoires de cheveux pour une fois – comme le chouchou tiens, militons pour le retour du chouchou en velours – il y aurait certainement moins de guerres dans le monde, non ?
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