La Veggie Pride donne rendez-vous à tous les défenseurs du vivant, à tous les amateurs et amatrices de bonne chère sans chair animale, place de la Bataille de Stalingrad à Paris, samedi 10 octobre à partir de midi !
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Pourquoi « défenseurs du vivant » ?
Refuser de consommer des produits issus de l’exploitation animale (en partie seulement ou totalement) n’est pas uniquement la conséquence d’une préoccupation pour les animaux. C’est bien entendu la plus directe, mais ce n’est pas la seule. C’est refuser d’être le maillon finale d’une chaîne alimentaire qui n’a plus rien de naturel, puisque la distance parcourue par nos aliments de la terre à l’assiette peut parfois faire le tour de la planète, et causer de graves dommages aux écosystèmes, aux animaux et aux êtres humains.
Le système de production industrielle utilise les animaux comme des matières premières, alors qu’ils ne sont pas des choses, justement : ils sont des êtres vivants, des êtres sensibles.
Le véganisme, c’est quoi ?
J’en parle en long, en large et en travers dans cet article : Mon véganisme expliqué aux sceptiques, promis, je ne mange pas (que !) des graines !
Pour en savoir plus sur les régimes alimentaires végéta*iens et les modes de vie associés, tu peux aller discuter avec les madmoiZelles sur la Veille Permanente Végétarisme, ou piocher dans quelques-uns de nos articles sur le sujet :
- Être vegan (végétalienne), le témoignage de Bleu Kobalt
- Être vegan et manger équilibré : à bas les idées reçues ! Partie 1 et Partie 2
- Le végétarisme : quelques infos psychologiques, par Justine
- Frankenburger : bientôt « l’adieu au steak » ?, sur l’industrie d’élevage
- The Vegan Stoner, le blog magique qui fait aimer les légumes
- Et toutes les recettes de Vegan Valkyrie !
À lire aussi : Tortillas au tofu façon oeufs brouillés, recette pour un petit-déjeuner végane
La Veggie Pride, samedi 10 octobre
Je n’aime pas trop le terme de « Pride », que je préfère laisser aux personnes LGBT qui souffrent d’être encore méprisées pour ce qu’elles sont, alors que la végane que je suis l’est seulement parfois pour ce qu’elle mange… ou plutôt ne mange pas !
Mais je ne nierai pas non plus qu’à quelques semaines d’un rendez-vous historique à Paris, lors de la COP21, me revendiquer végétalienne et végane est devenu pour moi une véritable fierté. Ce n’est plus seulement un choix personnel, une mise en cohérence entre mes convictions et mes actions, c’est devenu pour moi une expression de ma citoyenneté mondiale : la traduction en actes de mon empathie pour le vivant, tous les êtres vivants, quels qu’ils soient.
À lire aussi : Sauvons la planète ! (En toute humilité) — Le dessin de Cy. pour la COP21
Et la Veggie Pride est pour moi l’occasion d’expliquer cette démarche, à toutes celles et ceux qui s’y intéresseraient !
Extrait de l’édito de la Veggie Pride 2015 :
« Nos sociétés exploitent et tuent des centaines de milliards d’animaux chaque année. Ces massacres ont lieu pour des motifs frivoles, pour nous procurer le superflu, des aliments non nécessaires ou d’autres types de matériaux plus ou moins utiles (cuir…). En se permettant d’agir ainsi à l’encontre des autres animaux, nous lésons gravement leurs intérêts fondamentaux à ne pas souffrir et à jouir de leur vie.
Jusqu’à récemment, nos sociétés se livraient à cette exploitation brutale et sanguinaire sans aucun scrupule, sans se poser de questions. Une idéologie omniprésente justifiait le mépris et l’indifférence envers le sort des êtres sentients qui ne font pas partie de notre espèce. On appelle cette idéologie : spécisme. Comme les autres idéologies similaires du mépris et de la domination (le racisme, le sexisme…), avec lesquelles il est d’ailleurs intriqué, le spécisme repose sur le mensonge, l’omission, le déni, la violence.
Aujourd’hui, l’ordre spéciste s’effrite. Il reste campé sur ses positions, mais celles-ci sont attaquées et succombent les unes après les autres. On reconnaît aujourd’hui de nombreuses capacités mentales aux animaux, qui jusqu’à récemment encore leur étaient déniées. On les ressent de plus en plus proches de « nous », humains, alors qu’on affirmait il y a quelques années encore qu’un abîme incommensurable nous séparait à jamais, « nous, êtres de liberté » et « eux, êtres de nature ». Surtout, on considère de plus en plus que ce qu’ils éprouvent importe, parce que cela leur importe, et que ce qu’ils vivent doit donc être pris en considération. Leurs vies et leurs morts sont essentielles pour eux, et pour cette raison sont extrêmement importantes en soi. Tout comme les nôtres, et pour les mêmes raisons. On sait aujourd’hui que nous n’avons aucune justification valable pour ne pas considérer que ce qu’ils éprouvent importe autant que ce que nous (humains) éprouvons. De plus en plus d’entre nous refusent de collaborer à leur exploitation et pensent que nous devrions considérer leurs intérêts fondamentaux de façon égale aux nôtres. »
– Lire l’intégralité de l’édito de la Veggie Pride 2015
Pour un menu végétalien dans les cantines
Cette année, le manifeste de la Veggie Pride réclame une option végétalienne obligatoire au menu dans les cantines scolaires. La revendication fait écho à celle du député du centre, Yves Jégo, qui avait lancé cet été une pétition pour l’instauration d’une alternative végétarienne dans la restauration collective des établissements scolaires.
Le manifeste de la Veggie Pride porte cette requête plus loin, en demandant que cette alternative soit végétalienne, c’est-à-dire sans aucun produit d’origine animale. Je ne vous cacherais pas que les enfants et les adolescent•es végétalien•nes ont bien du mal à kiffer leur pause dèj dans les cantines scolaires, quand viandes et produits laitiers sont intégrés au plat principal unique…
À lire aussi : La pétition en faveur du menu végétarien dans les cantines prend de l’ampleur
Conférences, le dimanche 11 octobre
Samedi, l’ambiance sera plutôt à la fête avec le grand carnaval de la cause animale qui se tiendra place de la Bataille de Stalingrad, à partir de midi.
Dimanche, la mobilisation se poursuivra par une série de conférences dédiées à l’éthique animale :
- 13h-14h : Yves Bonnardel, Défaire le spécisme et les autres idéologies de discrimination
- 14h-15h : Dörthe Eickelberg, L’exemple de l’Allemagne : quelle perspective pour les médias français ?
- 15h-16h : Philippe Reigné, L’accès des animaux aux droits fondamentaux
- 16h-17h30 : Table ronde avec Brigitte Gothière, Jean-Luc Zieger, Ophélie Véron et Agnès Billet, Qu’est-ce qu’être militant animaliste aujourd’hui ?
Pour en savoir plus, suivez le lien du programme !
Rendez-vous samedi midi, place de la Bataille de Stalingrad !
À lire aussi : Vegan Mafia, la carte interactive des resto végé-friendly
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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