Si vous êtes un•e habitué•e du métro parisien, vous avez peut-être aperçu cette nouvelle affiche dans les couloirs. En effet, L-214 a lancé une campagne de communication autour du lancement de leur nouveau site d’introduction au véganisme, Vegan Pratique.
Vegan Pratique, le véganisme par l’assiette
Si vous êtes curieux•se, que vous vous posez la sempiternelle question « Mais que mangent donc les véganes ? », alors le site Vegan Pratique pourra vous intéresser !
Vous y trouverez justement des recettes et des inspirations culinaires variées, avec tous les conseils nutritionnels dont vous avez besoin pour ne pas paniquer face aux risques de carences en fer, protéine, calcium, TOUT.
Je taquine, je taquine, mais moi-même, à mes débuts de végétalienne, j’ai dû faire des recherches pour me rassurer sur le sujet, donc pas de jugement de ce côté !
Le véganisme, c’est tendance ?
L-214, c’est l’association que vous avez peut-être découverte récemment à travers les vidéos très choquantes d’abattoirs en France. Le nom de cette association vient de l’article L-214 du code rural
qui définit le statut juridique des animaux d’élevage et de compagnie.
- À lire sur Le Monde, Un abattoir du Pays basque fermé après la découverte d’actes de cruauté
Normalement, leur communication est plutôt centrée sur les droits des animaux, leur souffrance, et ce n’est ni sexy, ni « très vendeur », en fait. Mais à mesure que le véganisme fait son chemin dans la société, la manière d’en parler et de présenter ce mouvement évolue aussi.
J’avais déjà constaté des changements notoires entre ma visite du salon végane en 2014 et mon passage au Veggie World en 2016 ! On est passés du plaidoyer contre l’exploitation animale à l’apologie du bien-être et de la gastronomie fine alliant plaisir et santé. Une révolution !
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Pour autant, la promotion de tous les aspects extrêmement positifs et individuellement gratifiants du véganisme n’occulte absolument pas ses conséquences bénéfiques pour l’environnement, et bien sûr, pour les animaux.
Sur ces deux points, il va bien falloir que les pouvoirs publics réagissent aux signaux d’alerte envoyés par les associations, et désormais, par les particuliers, de plus en plus nombreux à changer leur mode de consommation.
Mais en attendant que notre système change, rien ne nous empêche de commencer par nous-mêmes, chacun•e à notre échelle. Et c’est avec des outils pratiques, qui invitent à la découverte, que cette transition est réellement facilitée. La prise de conscience est une première étape, pour laquelle de nombreux•ses associations et particuliers s’impliquent quotidiennement !
Le changement d’habitudes de consommation devra passer par les assiettes, et en ce sens, l’initiative de L-214 donne le bon coup de fourchette !
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Les Commentaires
Je comprends mieux ce qui a été mal interprété... Et encore une fois je m'en excuse (enfin, plutôt, j'en demande pardon ).
J'ai tendance à lâcher des arguments un peu plus bruts quand j'ai l'impression d'être avec des personnes déjà "convaincues" : bien sûr, IRL, je suis plus pédagogue, plus douce dans mes propos quand je discute avec des gens qui découvrent le végéta*isme/véganisme.
Et on se rejoint sur le "chacun fait à son échelle, de son mieux, à son rythme".
Merci encore pour les réponses éclairantes