Ce vendredi 8 juillet 2022, la Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé au gouvernement français d’élargir la vaccination contre la variole du singe aux personnes les plus exposées.
Vaccination préventive pour les personnes les plus exposées
« Face à la diffusion du virus Monkeypox, à la cinétique de l’épidémie et aux difficultés de tracer les contacts des personnes infectées », la HAS recommande la vaccination préventive des personnes les plus exposées « du fait de leurs pratiques sexuelles ou de leur profession ». Selon le même communiqué, ces groupes sont :
« Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, les personnes trans qui sont multipartenaires, les personnes en situation de prostitution, les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle. »
La HAS explique que « dans 97% des cas, il s’agit d’hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et dans 75%, des cas d’hommes déclarant avoir eu plusieurs partenaires dans les semaines précédant l’apparition des symptômes. »
Lors d’un point presse, Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé a indiqué que « cet avis va être suivi », selon un article de 20 Minutes. Il a ajouté que les nouveaux groupes de personnes éligibles à une vaccination préventive « pourront commencer à prendre des rendez-vous dès la semaine prochaine s’ils le souhaitent ».
Pas de vaccination préventive pour les professionnels
Cécile Somaribba, directrice de la veille et de la sécurité sanitaire à l’Agence régionale de Santé d’Ile-de-France a également indiqué que des solutions seront mises en place pour le public élargi, qui pourra se faire vacciner « dès la semaine prochaine dans une dizaine de sites en Ile-de-France ». Selon l’HAS, « 577 cas étaient confirmés au 5 juillet, dont 387 en Ile-de-France ».
La HAS n’a pas recommandé la vaccination préventive des professionnels de santé prenant en charge les malades, estimant que les mesures d’hygiène habituelles rendaient « le risque de contamination très faible en pratique ». La vaccination peut en revanche être accordée « au cas par cas, selon l’exposition, l’existence de facteurs de risque individuels ou à leur demande ».
À lire aussi : Aux États-Unis, de fausses cliniques spécialisées dissuadent les femmes d’avorter
Crédit de l’image à la Une : © CDC / Unsplash
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires