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Vie quotidienne

Des madmoiZelles racontent comment l’Union européenne a changé leur vie

Qu’est-ce que l’Union européenne a changé dans ta vie ? Ces madmoiZelles ont répondu à cette question, non sans émotions et sans reconnaissance !

En partenariat avec le Parlement européen (notre Manifeste)

madmoiZelle s’associe au Parlement européen pour te dire tout ce qu’il y a à savoir sur les élections européennes du 26 mai 2019 !

Les modalités du vote, les enjeux, ce que fait l’Union européenne, les bonnes raisons de faire entendre ta voix… tout ça t’intéresse ?

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Il y a quelques jours je vous posais la question à vous merveilleuses lectrices : qu’est-ce que l’Union européenne a changé dans votre vie ?

Et vous avez été très nombreuses à vous sentir concernées et engagées sur la question.

Le sujet de l’Union européenne (UE) vous a ramené à votre scolarité, à vos origines familiales et même à vos choix de vie et vocations professionnelles.

L’impact de l’Union européenne dans la scolarité

Léonie a 15 ans, et elle m’a écrit d’Allemagne où elle est partie pour trois mois grâce à sa classe européenne allemand.

Et c’est non sans enthousiasme qu’elle me raconte ce que lui a apporté la possibilité d’intégrer cette section européenne et les programmes qui en découlent :

« Être en classe européenne allemand m’a permis d’approfondir ma connaissance de cette langue et d’avoir un contact plus direct avec ce pays.

J’ai une professeure allemande (ce qui aurait été impossible sans l’Union européenne), une assistante de langue allemande, et j’ai la chance de pouvoir assister à des cours de discipline non linguistique (DNL) en maths. »

À partir de la classe de seconde en section européenne, c’est l’enseignement d’une discipline autre que la langue vivante dispensé dans la langue de la section.

Cette discipline non linguistique peut être l’histoire-géographie, les sciences de la vie et de la Terre, les mathématiques, etc.

« Cela fait deux semaines que je suis en Allemagne grâce au programme Brigitte Sauzay qui s’apparente à Erasmus.

J’ai accueilli ma correspondante pendant trois mois et là je suis chez elle, je vais au lycée, à l’école de musique : une véritable immersion.

C’est absolument génial ! Je vis ma meilleure vie ! J’ai presque pu partir sur un coup de tête.

On a pris les billets de car et hop, douze heures plus tard me voilà en Allemagne en ayant traversé la Belgique puis les Pays-Bas. »

Quand Manon, 19 ans, est entrée en première, elle s’est retrouvée en classe mixte S/ES.

Et dans le but de créer une unité et une mixité entre les élèves étudiant des matières différentes, ses professeur.es ont décidé de mettre en place un projet Europe sur le thème du sentiment d’appartenance à l’UE :

« Dans un contexte de méfiance grandissante des citoyens vis-à-vis des institutions et de grands défis économiques et migratoires à relever, nous nous sommes intéressés pendant deux ans à la place occupée par l’Union européenne dans nos vies et au lien qui nous unissait à elle.

Nous sentions-nous davantage citoyens français qu’européens ? Cette problématique nous atteignait-elle au sein de notre vie quotidienne et si oui, de quelles manières ?

Un grand projet pour de « simples » lycéens.

Je me suis passionnée pour la thématique et nos travaux ont abouti à un voyage de dix jours passés dans trois capitales européennes : Bruxelles, Berlin et Copenhague.

Nous avons pu échanger avec des lycées de nationalités différentes sur leur propre conception de l’UE, parfois totalement opposée à la nôtre.

Nous avons appris ce qu’impliquait le travail d’un eurodéputé à travers les explications d’une attachée parlementaire au Parlement de Bruxelles.

Assez impressionnant, je dirais même excitant. C’est à ce moment que j’ai eu une révélation : c’est ce que je rêverais de faire.

Moi qui avais toujours voulu exercer un métier où j’aurais la possibilité de changer les choses et qui m’étais découverte un véritable sentiment d’appartenance à l’UE, je pensais avoir trouvé une vocation.

Voilà pourquoi je me suis engagée cette année dans des études de droit avec l’espoir d’un jour parvenir à m’accomplir de cette manière. »

L’Union européenne, vectrice de vocations

Et Manon n’est pas la seule à avoir été influencée dans ses choix professionnels par l’UE.

Alice a 23 ans, et elle n’a pas toujours été d’accord avec l’UE concernant sa politique migratoire récente. Et c’est grâce à ce désaccord qu’elle s’est sentie investie à l’échelle européenne :

« Maintenant j’étudie les politiques migratoires, nationales et internationales à l’étranger, et je compte bien voter aux élections pour donner du poids à mon point de vue sur la question.

L’Union européenne, en me permettant de voyager, en donnant cette ouverture à l’international, ouvre le champ des possibles et m’a transmis l’envie et le courage de partir encore plus loin et quitter ses frontières, pour plus tard y revenir. »

Sans l’UE, Violaine, 27 ans, n’aurait jamais eu la chance de suivre sa formation d’animatrice sociale. Et elle ne serait jamais devenue animatrice en maison de retraite, l’un des plus beaux métiers du monde selon elle.

Elle raconte :

« La formation était trop chère pour moi, mais j’ai quand même fait mon dossier d’inscription, car je savais qu’on pouvait demander un financement région. »

L’UE alloue des financements à plusieurs projets et programmes dans divers domaines :

développement urbain et régional, emploi et insertion sociale, agriculture et développement rural, affaires maritimes et pêche, recherche et innovation, aide humanitaire…

« J’ai passé les examens que j’ai réussis et mon dossier est passé en commission région. Quelques jours plus tard… J’étais inscrite en formation.

L’UE m’a offert la chance d’apprendre le métier que je voulais vraiment faire, de rencontrer des gens formidables et de découvrir la magnifique ville de Lisbonne grâce à deux semaines de mobilité européenne incluse dans la formation. »

Déménager et travailler à l’étranger en un claquement de doigts grâce à l’Union européenne

Décidément, vous êtes beaucoup de madmoiZelles par delà l’Europe ! Et beaucoup d’entres vous ont écrit de différents pays de l’UE où elles ont déménagé.

Avril, 24 ans, écrit des Pays-Bas, et raconte son déménagement express :

« En tant que Française, je peux décider demain : « tiens, j’irais bien vivre six mois aux Pays-Bas et travailler là-bas en toute légalité. Et puis après je me ferais bien un an en Irlande ! Ou bien au Portugal ! »

Je vous parle d’ailleurs des Pays-Bas, où j’habite depuis un an avec mon copain. L’idée de mon déménagement s’est faite en moins d’une semaine.

J’étais malheureuse dans mon travail en France (et loin de mon amoureux), alors quand il m’a proposé d’emménager j’ai sauté sur l’occasion !

Niveau administratif, j’ai juste dû me rendre à l’hôtel de ville et leur dire « Coucou ! À partir de maintenant j’habite et je travaille ici », quel pays hors UE peut se vanter de pouvoir faire ça si simplement ? »

Solen a 32 ans, et elle a effectué sa Licence Universitaire près de Madrid. Quand elle est tombée enceinte, elle vivait à Paris, et elle a décidé de déménager :

« Fin de l’année dernière, enceinte, je me suis installée en Andalousie.

Je ne voulais pas passer les premiers moments avec ma fille dans l’hiver parisien. Ses six premiers mois, elle les a vécu a l’heure espagnole : chaleur, soleil et sourires. »

Tout simplement !

Voyager librement et à moindre coût grâce à l’Union européenne

Évidemment, tous vos témoignages ont été empreints d’histoires de voyages, de rencontres, de partages de culture et d’amitiés européennes qui vous ont permis de grandir et de vous ouvrir (vous m’avez fait trop envie je donne ma démission demain !)

Grâce au volontariat de corps européen de solidarité ou à Erasmus, vous avez toutes vécu des moments précieux hors de vos foyers familiaux.

Le volontariat de corps européen de solidarité

C’est une expérience de volontariat à l’étranger, financé par la Commission européenne :

il permet aux jeunes, âgés de 17 à 30 ans et légalement résidents en Europe, d’offrir, en tant que volontaires internationaux, leurs services dans une organisation ou un organisme public en Europe, Afrique, Asie ou Amérique du Sud pour une période de 2 semaines à 12 mois.

Il est très proche du service civique à l’étranger : il prend en charge une partie des frais de voyage. Le volontaire est nourri et logé pendant tout son volontariat.

Pour plus d’informations sur le volontariat de corps européen de solidarité, tu peux te rendre sur le site officiel !

Clara a 23 ans, et elle semblait très émue de raconter l’impact que son volontariat de corps européen de solidarité a eu dans sa vie :

« L’Union européenne m’a donnée la chance de partir en volontariat en Italie, dans la ville de Senigallia. Ma mission est portée sur l’action sociale et humaine de l’Europe.

J’ai la chance de vivre avec une Portugaise, un Portugais et un Autrichien, j’ai pu rencontrer des gens de Slovaquie, d’Allemagne, d’Espagne et bien plus encore.

C’est en vivant une telle expérience que je me suis rendu compte ce que signifiait « se sentir européenne » et faire partie d’une grande communauté de personnes.

Cette expérience a changé ma vie, je ne serai plus jamais la même, et ça je le dois bien à l’Europe.

Pendant cette expérience, j’ai rencontré Flora, une Française, nous avons comme projet de partir faire la route EuroVélo 6, 3600 km à Vélo, de Nantes à Costanta en Roumanie, et c’est aussi ça l’Europe. »

Pour Salomé, 19 ans, l’existence du volontariat de corps européen de solidarité lui a permis de réaliser son rêve :

« Depuis toute petite, je rêvais de passer une année en Espagne. J’ai donc commencé à me renseigner et je suis tombée sur le méconnu mais formidable volontariat de corps européen de solidarité.

Le mieux c’est qu’à aucun moment on ne te demande de diplômes ou autre, ce qui compte c’est uniquement ta motivation. Et le prix de cette expérience s’élève environ à 0 € ce qui est plutôt cool quand on n’est pas encore indépendante financièrement, ou qu’on a des moyens assez limités mais une curiosité et une soif d’aventure sans bornes !

Si pendant longtemps l’Union européenne était pour moi une bonne idée mais une entité abstraite qui se résumait au cours d’histoire géo, elle fait désormais partie intégrante de ma vie.

Chaque jour j’explose de gratitude en réalisant que je parle désormais couramment l’Espagnol et que j’ai rencontré d’autres jeunes motivés de toute l’Europe.

J’apprends énormément sur moi, je retrouve la motivation et l’énergie qui m’avaient manquées jusqu’ici sans faire payer à mes parents le prix de mon année de césure.

Pour moi, cette opportunité a fait l’effet d’une thérapie, elle a vraiment été salutaire. »

Partir à l’étranger grâce à Erasmus

Le programme Erasmus (EuRopean Action Scheme for the Mobility of University Students), est un programme d’échange d’étudiants et d’enseignants entre les universités, les grandes écoles européennes et des établissements d’enseignement à travers le monde entier.

Ce programme fait partie de l’Espace européen de l’enseignement supérieur. Pour plus d’informations sur le programme Erasmus, consulte le site officiel !

Rebecca fait partie de celles qui m’ont raconté leur bonheur d’avoir goûté à l’expérience Erasmus. Elle est tombée amoureuse de l’Irlande, de l’Écosse… Et d’un Irlandais !

« Je suis Française, ma mère est Française, mon père est Anglais et je suis née à Berlin où j’ai vécu jusqu’à mes 4 ans avant que mes parents décident de retourner en France.

J’ai grandi en entendant l’accent anglais de mon père qui parle Français et en l’entendant décrire les différences rigolotes ou moins rigolotes entre la France et l’Angleterre.

Je n’ai pas beaucoup voyagé quand j’étais enfant, mais j’ai toujours eu cette curiosité et cette envie qui m’ont été transmises par mes parents.

En 4e année d’école d’ingénieur j’ai décidé de partir en Erasmus en Irlande où je suis tombée amoureuse du pays, des Irlandais, de parler anglais et de découvrir plein de gens qui viennent de partout pour pouvoir confronter nos cultures et points de vue.

J’ai dû revenir en France pour finir mes études un an, et mon copain et moi avons ensuite essayé de trouver chacun une thèse dans des endroits proches.

Du coup me voilà, j’habite en Ecosse avec mon copain, je suis en thèse de chimie à l’Université de St Andrews, et je kiffe !

Sans les bourses Erasmus, sans les bourses européennes pour les thèses, je n’aurais jamais eu les moyens de faire tout ça et vraiment je ne peux pas m’imaginer autrement !

Je suis fière d’être française, mais je me sens vraiment européenne, à cheval entre plusieurs pays de cœur ! »

Être et se sentir Européenne

J’avoue que j’ai été très surprise — agréablement bien sûr — de voir avec quel engouement vous avez toutes voulu raconter votre propre histoire en lien avec l’Union européenne.

J’aurais voulu partager toutes vos histoires, mais si j’ai bien retenu quelque chose qui était présent dans la plupart de vos écrits, c’est votre gratitude d’avoir grandi avec cette possibilité de voyager, rencontrer, grandir et vous instruire en tant qu’Européennes et non pas qu’en tant que Françaises.

Accès à la santé, à la culture, transports et mobilités facilités dans l’espace Schengen… Autant de choses qui vous font vous sentir chanceuses au quotidien !

Je finirai donc avec les mots très touchants de Sarah, 21 ans, qui exprime tout ça bien mieux que moi :

« Ma citoyenneté acquise grâce à l’UE a formé la femme que je suis aujourd’hui. Une femme curieuse, ouverte sur le monde, avide de découvertes et de rencontres.

Je me suis intéressée à l’histoire de mes pays voisins, j’ai enrichi mes connaissances, ma culture et je suis fière d’avoir, aujourd’hui, de multiples sujets de conversations.

Être citoyenne de l’Union européenne, c’est recevoir une éducation, des valeurs. Alors voilà, si je devais résumer tout cela : l’UE n’a pas changé la personne que je suis, elle a créé la personne que je suis.

Une citoyenne européenne avec des valeurs, un sens de l’altruisme et un goût fort prononcé pour les voyages. »

Les élections européennes débuteront le 23 mai en Europe. En France, nous irons voter le 26 mai.

Si tu vis dans un autre pays européen, tu peux te renseigner directement sur la plateforme du Parlement européen pour savoir quand est-ce que tu devras te rendre aux urnes.

L’inscription sur les listes électorales pour pouvoir voter est déjà clôturée. Mais si tu es dans une « situation particulière », tu as jusqu’au 16 mai pour faire la démarche pour t’y inscrire.

Si tu veux plus d’infos sur les élections européennes 2019, tu peux aussi consulter l’agenda des évènements cool autour de cet évènement !

À lire aussi : L’environnement te tient à cœur ? Ne manque pas les élections européennes !

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Les Commentaires

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Avatar de Youkky
9 juin 2019 à 00h06
Youkky
Une consultation citoyenne sur l'Europe a eu lieu dans mon lycée l'année dernière, et en tant qu'élève de terminale en section européenne j'y ai participé. Pour la préparer, on a discuteé de l'UE en cours, et notre prof nous a demandé l'importance de notre identité européenne (en la classant par rapport à notre identité nationale, régionale...), et j'ai été vraiment étonnée d'être la seule à me sentir européenne avant tout le reste (et pourtant mon identité régionale est vraiment très importante pour moi). J'avais l'impression que le sentiment d'appartenance européen était pourtant très présent chez les jeunes, surtout parmi des élèves de section européenne.
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