En partenariat avec KMBO (notre manifeste)
J’ai découvert Franz Rogowski il y a quelques mois dans le joli Transit, film allemand sélectionné à la Berlinale. De lui, je ne connaissais que des sourires tendres. Ceux qu’il donnait aux journalistes en Interview.
Séduite par son romantisme abrupt, je voulais dévorer sa filmo. Quel bonheur de le retrouver dans Une Valse dans les allées, auquel il donne une dimension rêveuse !
Troisième long-métrage de Thomas Stuber, Une Valse dans les allées sort le 15 août, en pleine chaleur estivale, tout à fait à propos.
Une Valse dans les allées, de quoi ça parle ?
Christian est un homme introverti et solitaire. Après avoir perdu son emploi sur un site de construction, il se dégote un nouveau job dans un supermarché. Là-bas, il rencontre Marion, qui a 10 ans de plus que lui.
Immédiatement, il tombe sous le charme.
Les instants passés à la machine à café les rapprochent à chaque fois un peu plus. Ici, pas de passion dévorante mais une tendresse presque immédiate.
Marion n’est pas la seule, bien sûr, à travailler dans le supermarché. Avec elle, il y a plusieurs employés qui vont également gagner la confiance et même le cœur de Christian.
Ensemble, ils forment une grande famille
dont les sentiments subliment le quotidien de Christian, et même les rayons du magasin.
Qui aurait pu croire qu’autant de bonheur se cachait entre le lait et le beurre ?
Une Valse dans les allées, un casting précieux
As-tu vu Toni Erdmann, la bombe allemande de 2016 ? En compétition officielle au festival de Cannes, cette fiction signée Maren Ade était repartie avec le prix de la critique internationale en poche.
Une belle récompense pour un film qui avait immédiatement conquis le public. Personnellement, j’en étais fan après 10 minutes passées dans le cinéma.
La révélation de Toni Erdmann ? L’actrice Sandra Hüller, douce star d’Une Valse dans les allées.
Déjà édifiante dans ses précédents rôles, elle rayonne dans celui de Marion. C’est sur elle, et sur Christian bien sûr, que repose l’essentiel romantisme du film de Thomas Stuber.
En 2h, j’ai eu le temps de tomber amoureuse de chaque personnage. D’apprécier chaque sourire et d’adorer chaque regard.
Je suis sortie heureuse de cette projection prête à aimer tout le monde deux fois plus qu’avant, et surtout avec plus d’optimisme.
Une Valse dans les allées, sincère et authentique
Le cinéma aime souvent enfermer ses personnages dans des bureaux chics, des appartement cossus et des vêtements qui font pâlir d’envie les spectateurs.
Mais ici, pas de poudre aux yeux. Thomas Stuber pose son regard sur ceux que le cinéma oublie souvent : les vrais gens de la vraie vie.
Dans un espace industriel, les petites mains travaillent la nuit à remplir les rayons de denrées alimentaires. On aurait pu avoir droit à un film austère, qui se contente de capturer l’apparente froideur des lieux…
Mais aucune froideur ici, juste de la chaleur humaine qui court les allées. De ces grandes structures industrielles nait quelque chose de beau, de presque attractif.
Tout peut arriver dans cet entrepôt : l’amour et les fêtes, le bonheur et la tristesse, et puis les grands drames aussi. Thomas Stuber a saisi les enjeux principaux de la vie, les a emprisonnés dans un entrepôt, sorte de petite boîte à vie.
Ce supermarché tourne à lui seul comme un petit monde, auquel tu auras toi aussi envie d’appartenir dès le 15 août au cinéma.
À lire aussi : Mes 6 films français (récents) préférés, pour célébrer les César
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires