Si vous pensez aux marques de mode françaises qui ont marqué votre adolescence, il y a de fortes chances qu’elles soient en difficulté financière aujourd’hui. Après Camaïeu, Cop.Copine, San Marina, Kookaï, ou encore Minelli, c’est donc au tour de Pimkie d’atteindre le point de naufrage.
Un plan de sauvegarde pour assurer un avenir à Pimkie
On savait l’enseigne déficitaire depuis des années, passée en 2022 des mains de L’Association Familiale Mulliez à celle de Lee Cooper, Salih Halassi (repreneur des chaussettes Kindy et des sous-vêtements Mariner) et l’industriel textile turc Ibisler Tekstil. Mais cette reprise s’avère insuffisante pour l’avenir de Pimkie.
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En mars 2023 puis en janvier 2024, l’entreprise a déjà connu deux plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui doivent entraîner, d’ici fin 2024, la fermeture d’une centaine de magasins et la suppression de près de 500 emplois. À l’issue de ces deux plans sociaux, l’enseigne comptera environ 200 magasins (en propre, ou en affiliation), pour 850 à 900 salariés.
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L’AFP a appris le 29 mai que Pimkie a été placée en procédure de sauvegarde par le tribunal de commerce de Lille. Ce nouveau plan de sauvegarde doit permettre d’accélérer le plan de relance de l’entreprise pour tenter de lui assurer un avenir. Si la direction se veut rassurante, le contexte de l’industrie de la mode actuelle laisse aux syndicats de quoi douter.
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En comparaison, Zara dont un autre article fait mention , s'est adapté en renouvelant leurs collections.