Déjà sous le coup de nombreuses accusations de viols, Gabriel Matzneff fait l’objet d’une nouvelle mise en cause a révélé RMC. Il s’agit de la fille adoptive d’un ami intime de l’écrivain, qui l’accuse de viols et d’agressions sexuelles quand elle était enfant, de ses 4 à 13 ans, entre 1977 et 1987.
Souhaitant rester anonyme, c’est par la voix de ses avocats que la victime présumée à souhaité prendre la parole. Bien que les faits soient prescrits, ils ont adressé un courrier au parquet de Paris, en charge d’une enquête préliminaire pour viol visant l’écrivain, toujours en cours. Elle être entendue afin de potentiellement porter plainte.
« Offerte » par son père adoptif à Gabriel Matzneff
C’est par la sortie du film Le Consentement, qui raconte l’histoire de Vanessa Springora, a motivé la fille d’un ami intime de l’écrivain à parler. « Ce film révèle une facette, un tout petit bout des actes commis par M. Matzneff, et elle n’a pas supporté que la gravité de ce qu’elle a subi toute petite ne soit pas connue », ont affirmé à RMC les avocats de la victime présumée.
C’est lors de dîner au domicile familial de la victime présumée que Gabriel Matzneff, ami intime de son père adoptif, commettait sur elle viols et agressions sexuelles, pointant la responsabilité de son père.
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« Il m’a littéralement offerte à Gabriel Matzneff dont il vénérait les écrits et la grande carrière littéraire », estime la victime dans un texte qu’elle a soumis à son frère aîné. Lui aussi aurait été agressé sexuellement par l’écrivain. Mais il ne souhaite pas participer à l’action en justice, afin de ne pas « replonger dans un passé douloureux ».
Aujourd’hui, la victime souhaite être confrontée à Gabriel Matzneff. Elle s’inquiète également pour d’autres potentielles victimes, soupçonnant l’écrivain d’être en contact avec un enfant de 11 ans, fils adoptif d’un de ses amis proches.
Contacté par RMC, l’un des avocats de Gabriel Matzneff n’a pas souhaité réagir aux accusations de cette femme et rappelle que son client « n’a jamais été placé en garde à vue ni mis en examen » dans l’enquête toujours en cours.
Les Commentaires
Il nous faut la fin de la prescription des crimes sexuels en y incluant les agressions.