Alors qu’une information judiciaire a été ouverte contre Damien Abad le 21 juin dernier pour pour « viol » et « tentative de viol« , une autre femme qui accuse le député de l’avoir violée s’est constituée partie civile, a révélé Mediapart.
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En juin 2022, la victime présumée, surnommée Chloé, avait témoigné auprès du journal d’investigation contre le député, mais elle n’avait jamais porté plainte.
Elle avait raconté avoir eu un «black-out », lors d’une soirée ayant eu lieu en automne 2010, après avoir bu une coupe de champagne offerte par Damien Abad. Elle raconte s’être réveillée avec le député « dans une chambre d’hôtel proche du bar », « en sous-vêtements », « en état de choc », « cotonneuse », le « corps courbaturé et douloureux », suspectant d’avoir été « droguée ».
Déjà trois plaintes déposées
Cette nouvelle information judiciaire s’ajoute à plusieurs autres. Affilié au groupe Renaissance à l’Assemblée Nationale, Damien Abad avait été nommé en mai 2022 ministre des Solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées.
Mais au lendemain de sa nomination, Mediapart relayait dans une enquête les témoignages de deux femmes qui l’accusent de viols. L’une d’entre elle avait porté plainte en 2012, puis en 2017, plaintes qui ont été classées sans suite. Plusieurs témoignages de victimes avaient suivi la parution de l’enquête du journal d’investigation.
Mais fin juin 2022, une autre femme avait porté plainte pour « tentative de viol », entraînant une enquête préliminaire. Il a d’ailleurs été entendu en garde à vue le 7 juin dernier, et en était ressorti libre le soir même.
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De son côté, face à ces multiples accusations, Damien Abad dénonce des « calomnies immondes ».
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