Né il y a 22 ans au pays de Mr Bean et de Shakespeare, James Morrison adolescent se voit offrir une guitare par son oncle. Il se découvre alors une passion pour la musique, vouant un culte à ses idoles, Marvin Gaye et Stevie Wonder. Sa guitare le suit partout, il chante chez lui, dans la rue, dans les bars et un beau jour, se fait remarquer par une grande maison de disques…
Fin 2006 : sur toutes les chaînes musicales déboule un jeune homme à bouclettes angéliques, entouré de danseuses et de sauteuses de corde. You Give Me Something fait un carton partout en Europe.
Continuant sur sa lancée, il sort son deuxième single, un peu plus enjoué que le premier, Wonderful World, toujours accompagné de sa guitare.
Après deux singles à succès, son album Undiscovered est attendu au tournant : sera-t-il à la hauteur ? Ou n’est-il qu’une pâle copie de James Blunt et autre Paolo Nutini ?
Verdict : Mitigé.
Outre les jolis extraits précités, quelques chansons sauvent la mise et sortent du lot grâce à la mélodie, comme The Pieces Don’t Fit Anymore, Call The Police ou encore This Boy. Sa voix à la fois rauque et douce y est sûrement pour beaucoup. Le reste de l’album s’écoute facilement… mais s’oublie aussi vite. James Morrison a une jolie voix mais elle ne suffit malheureusement pas. Certains titres traînent en longueur (One Last Chance) tandis que d’autres ne sont que des balades pop sans le petit quelque-chose qui accroche l’oreille.
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