Un sarouel

Pour continuer dans les définitions, le sarouel est un vêtement traditionnel qui nous vient heu, disons d’Orient. En gros, on en trouve en Perse, en Inde, mais aussi dans tout le Moyen-Orient et en Afrique du Nord. C’est un pantalon bouffant, dont l’entrejambe se situe une vingtaine de cm en dessous de sa place habituelle, soit… à mi-cuisse !

Alors, crois-moi, cette semaine, tu seras une princesse ottomane alanguie sur un sofa de velours pourpre après la danse des 7 voiles. Tu peux être Angélique et le Sultan, ou bien la ténébreuse Salomé, selon que tu es blonde ou brune (et si tu es rousse, ben j’ai pas encore trouvé). Alors, hop, parfum capiteux, démarche chaloupée et regard de braise…
Mais me diras-tu, ce sarouel, essence même de l’exotisme, comment le porter ?

Le sarouel est en général plutôt réservé à une tenue décontractée, comme alternative au treillis ou au bermuda. Cela dit, il peut aussi apporter sa touche d’originalité à une tenue plus élégante. Soyons précis : le sarouel ne sera jamais un vêtement formel. Par contre, il peut très bien constituer une tenue originale et classe pour une sortie entre ami(e)s.

La preuve de sa polyvalence, c’est que ce printemps, tout le monde s’est attaqué à son cas.
Des plus prestigieux couturiers jusqu’à nos petites marques tendances, en passant par les jeunes créateurs, il y a des sarouels partout :

Version ultra-chic, on le trouve chez les grands (Marc Jacobs, Givenchy, Yves Saint-Laurent) comme chez les petits (Zara, H&M). Il existe aussi en version sport haut de gamme (Lacoste, Michael Kors, Donna Karan) ou plus accessible (Camaïeu, Blue Wax, La Redoute). Pour finir, tu trouveras quelques modèles imprimés, frais et bohêmes, aussi bien dans les marques de luxe (Balmain, Marc Jacobs) que chez des petits créateurs (Ba&sh, par exemple).

Alors, prête à rouler des hanches ?