Live now
Live now
Masquer
Gabriel Matzneff // Source : capture d'écran Youtube
Société

Un réseau pédocriminel composé de célèbres intellectuels français mis en cause dans « Libération »

Jeudi 13 juin, le quotidien « Libération » a publié les fruits d’une enquête de six mois mettant en cause plusieurs intellectuels français pour des crimes pédocriminels qui auraient été commis dans les années 70 et 80 à Paris.

Jeudi 13 juin 2024, Libération a publié une large enquête mettant en cause plusieurs intellectuels français concernant des crimes pédocriminels qui se seraient produits dans les années 1970-1980 au 97 rue du Bac à Paris. Au moins quatre victimes de ces « jeux sexuels » et de ces « viols » auraient été identifiées, dont Inès Chatin, âgée de 4 à 13 ans au moment des faits présumés.

Une enquête préliminaire ouverte

Parmi les auteurs désignés, le fondateur du Point, Claude Imbert, ainsi que l’écrivain et membre de l’Académie française Jean-François Revel, tous deux décédés. Seraient également impliqués l’avocat François Gibault, l’écrivain Gabriel Matzneff, ainsi que le père adoptif d’Inès Chatin, Jean-François Lemaire.

Si les faits sont prescrits, le parquet a tout de même ouvert une enquête préliminaire en octobre dernier, affirme Le Monde. Joint par Libération, Gabriel Matzneff n’a pas donné suite. La famille de Claude Imbert a quant à elle dénoncé un « maccarthysme ».


Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.

Les Commentaires

10
Avatar de Neverland90
14 juin 2024 à 21h06
Neverland90
@Mayushi
Je pense que la fixation sur les élites vient du fait qu'ils s'en sortent super bien et sont rarement inquiétés par la justice.
Mais, de façon générale je trouve les peines en matière de pedocriminalité très dérisoires en comparaison à la gravité du crime. Ce sont des crimes souvent correctionnalisés, avec du sursis. En comparaison, être dealer de cannabis (je ne parle pas de drogue lourde) ça peut être directement 10 ans ferme. Les pédocriminels, souvent incestueux, ont une peine en gêne de 5 ans ferme avec probablement un sursis.
Après concernant les chiffres, je ne sais pas comment il faudrait quantifier. Est-ce que l'inceste concernant les mineurs doit être séparé de la pedocriminalité se faisant via la trafic d'enfants ? Ou au contraire faut-il tout réunir tout en sachant que des parents exploitent leurs propres enfants et je me demande si ce n'est pas également un cas majoritaire ?
Il y a tellement de schémas possibles, il faudrait redéfinir également les pédocriminels et les pédophiles. Ça me semble compliqué, il y a des hommes qui sont passés en justice, pour consommation de contenu pédopornographique mais qui dans leurs vies n'ont jamais violé d'enfants et fréquentent des femmes de leur âge mais qui expliquent que leur consommation de porno les a amené vers la pédopornographie (mais comment ).
On ne sait pas trop dans quelle case les mettre.
Il y a clairement cette notion de pouvoir car les enfants n'ont quasiment aucun droit en France, dans le sens où les adultes se fichent de leur volonté, de leur souhait et tourne en dérision leurs paroles. Ils sont également un peu comme un bien de consommation pas seulement au niveau des réseaux pédocriminels. Avoir un enfant est un droit, c'est limite un souhait similaire à acheter le dernier iPhone.
Par contre, ce cercle d'intellectuels don't G. Matzneff faisait parti est explicitement pro pédophile et s'est probablement constitué un réseau.
Et c'est comme d'habitude, tout le monde savait mais ces personnes ont été intouchables ce qui a contribué à alimenter des théories conspirationistes. Surtout que lorsque ces gens étaient au sommet de leur popularité, il y a eu les grandes affaires criminelles, Fourniret, Émile Louis, Dutroux... Et c'est là que les théories sur les élites et les rabatteurs ont commencé à fleurir à tort ou à raison. (Je pense que l'affaire Émile Louis est la plus troublante).
6
Voir les 10 commentaires

Plus de contenus Société

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-13T154058.525
Santé

« Ah, on dirait que t’as le cancer » : Laure raconte comment l’alopécie affecte son quotidien

6
[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T170053.120
Santé

« On n’en parle pas assez, mais être malade prend du temps ! » : Solène raconte son quotidien avec une maladie chronique invisible

1
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T164414.844
Société

« Je n’ai pas porté plainte parce qu’il y a des enfants en jeu » : Jade, victime d’exploitation domestique à 17 ans

1
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T115104.723
Santé

« Le sommeil occupe une place bien plus importante dans ma journée » : Quitterie, 25 ans, raconte son quotidien avec la sclérose en plaques

Capture d’écran 2024-09-06 à 16.28.20
Bien-être

« On souffre en silence » : 3 femmes nous parlent sans tabou de leurs douleurs menstruelles

Capture d'ecran Youtube du compte Mûre et Noisettes
Argent

Je suis frugaliste : je vis en dépensant moins de 1000 euros par mois (et je vais très bien)

73
Capture d’écran 2024-09-06 à 16.30.20
Bien-être

Douleurs de règles : et si on arrêtait de souffrir en silence ? Une experte nous explique pourquoi il est crucial de consulter

Woman at home suffering from menstrual pain. Menstrual cramps, woman warming the lower abdomen with a hot water bottle, endometriosis, and diseases causing pain.
Santé

Non les filles, ce n’est pas normal d’avoir mal quand on a ses règles !

La société s'écrit au féminin