Les terreurs en couches-culottes sont de retour ! C’est ce qu’avait annoncé la chaîne Nickelodeon sur Twitter en début d’année, en présentant une bande-annonce de l’un de nos dessins animés préférés des 90s.
Mais si, souvenez-vous, Les Razmoket racontait l’histoire de jeunes bébés téméraires qui passaient leurs temps entre le jardin et le salon d’une grande maison, parqués tous ensemble, s’inventant des histoires extraordinaires et imaginaires.
La série animée, diffusée de 1992 à 2007, avait rencontré tellement de succès que trois films en plus avaient vu le jour : Les Razmoket, le film, Les Razmoket à Paris, le film et Les Razmoket rencontrent les Delajungle.
Eh bien depuis le 27 mai dernier, le reboot de la série de notre enfance fait son grand retour aux États-Unis, avec plus ou moins d’enthousiasme de la part du public.
Pourtant, même si l’on peut râler sur le fait qu’on touche encore à un vieux dessin animé en le rendant plus fade et graphique, on peut tout de même se réjouir très fortement d’une modification du scénario : la mère des Grumeaux est lesbienne. Et ça, c’est génial.
La représentation des mères lesbiennes dans les dessins animés
C’est si rare et important qu’il fallait absolument en parler : la mère des Grumeaux, Betty, est ouvertement lesbienne dans cette nouvelle version du dessin animé, et ça fait du bien.
Dans la première version des années 1990, le personnage de Betty était présenté comme un peu badass, plein de girl power et d’humour.
En 2021, Betty est une mère célibataire et lesbienne avec toujours autant de punch, qui gère une entreprise, sa vie de famille avec des jumeaux, qui parle ouvertement de ses ex, et qui trouve aussi le temps de s’impliquer dans sa communauté.
L’actrice américaine Natalie Morales, qui double le personnage de Betty, a déclaré dans une interview pour Av Club :
« Je pense que (la représentation du personnage de Betty) est tellement géniale, parce que les exemples de vie heureuse et saine en tant que personne queer sont un vrai phare pour les jeunes queers. »
En effet, le fait de présenter à la future génération qui découvre Les Razmoket, un personnage qui peut correspondre à ce qu’ils connaissent dans la vraie vie ne pourra être que bénéfique pour celles et ceux qui sortent de la norme.
Natalie Morales, qui se définit elle-même comme queer, explique qu’elle aurait adoré voir ce genre de personnages quand elle était petite :
« Les dessins animés avaient une grande influence sur moi quand j’étais enfant, et si j’avais regardé les Razmoket et vu Betty parler avec désinvolture de son ex-petite amie, je pense qu’au moins une partie de moi aurait pensé que les choses pourraient bien se passer dans le futur. »
La représentation est terriblement importante pour les enfants et la jeune génération, pour les aider à se construire et à s’accepter. Voir un dessin animé iconique comme Les Razmokets s’adapter et proposer des personnages qui peuvent correspondre à tous est un véritable pas en avant qui donnera peut-être envie à de futurs programmes pour enfants de leur emboîter le pas.
Pour l’instant, le reboot n’est diffusé qu’aux États-Unis, sur Paramount +, mais nous vous tiendrons informées d’une date de diffusion en France, dès que nous l’aurons.
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