L’actrice et réalisatrice Zoé Lister-Jones, qui a notamment joué dans la série New Girl, accuse l’acteur Chris Noth, avec qui elle a joué dans la série New York, Police Judiciaire, de « sexual misconduct ».
En français, on pourrait le traduire par « inconduite sexuelle », ce qui peut s’apparenter à du harcèlement sexuel.
Très peu de temps après les témoignages de deux femmes révélés dans le Hollywood Reporter accusant l’acteur Chris Noth de viols, Zoé Lister-Jones a publié le sien sur son compte Instagram :
Dans un texte assez long posté le 17 décembre, elle explique que les récents témoignages anonymes publiés au sujet de l’acteur l’avaient « soulagée ». Elle écrit qu’elle n’arrivait pas à séparer l’homme de l’artiste, et que l’homme en question était un « prédateur sexuel ».
Chris Noth alcoolisé lors d’un tournage et auteur de gestes inappropriés
Toujours sur Instagram, Zoé Lister-Jones explique qu’elle a travaillé dans un bar dont Chris Noth était propriétaire, elle avait la vingtaine à l’époque. Elle raconte qu’il avait un comportement inapproprié avec une de ses collègues.
Elle raconte également qu’ils se sont retrouvés sur le même tournage d’un épisode de New York, Police Judiciaire. « Il était ivre sur le tournage », dit-elle. Pendant une scène où il buvait une bière sous la table, il se serait penché vers elle, lui aurait reniflé le cou et aurait dit « Tu sens bon ». Elle précise dans son message quelque chose d’important :
« Ce qui m’ait arrivé est très petit comparé aux témoignages qui ont été révélés avec tant de bravoure aujourd’hui. Mais évoluer dans un environnement de prédation lorsqu’on est une femme, c’est un poids que l’on doit porter. »
En finir avec le fantasme autour de Mr. Big
Le message de Zoé Lister-Jones est important, car elle explique que le personnage de Mr. Big a construit un fantasme autour de l’acteur Chris Noth, et qu’il a profité de cela.
À travers son témoignage, l’actrice témoigne des micros-agressions et du climat plus qu’inconfortable que beaucoup de femmes doivent subir en silence sur le lieu de travail. Il ne s’agit pas de la « gravité » des actes, mais du sentiment constant d’être une proie lorsque nous devrions être uniquement des collègues.
Zoé Lister-Jones conclut son message avec des mots clairs : « Fuck Mr. Big. » Les témoignages comme le sien où ceux publiés dans le Hollywood Reporter permettront peut-être d’aider d’autres femmes à identifier les comportements abusifs et à continuer de libérer la parole.
Crédit photo : chaîne youtube Access
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