Un meuble style berlingot

Temps : une après-midi ensoleillée
Coût : entre 15 et 30€ (selon la peinture que tu choisis)

Tout d’abord, la prépa !

Si le meuble est vernis ou peint, il faut le poncer au papier de verre pour rendre la surface « accrocheuse ». Evidemment, il ne faut pas tout enlever (sauf si tu es maniaque ou que tu as une super ponceuse), rayer la surface d’origine suffit.

Il nous faut :

• de la peinture acrylique en pot ou en bombe (qui part à l’eau : c’est plus pratique et elle ne sent pas). Choisir au moins deux couleurs.
• des pinceaux, dont au moins un gros bien plat (et au poil brillant),
• de l’adhésif de masquage (ça ressemble à du scotch en papier),
• du temps !

Etape 1 : On unifie !

On applique la couche de base sur tout le meuble, plutôt une couleur claire.
Elle nous sert à la fois de sous-couche et de fond.

Etape 2 : On laisse sécher

Le séchage est primordial pour la suite, pendant ce temps on peut se faire les ongles assortis.

Etape 3 : Les rayures

Avec l’adhésif de masquage on trace des lignes verticales bien parallèles.

Pour les sûres d’elles, on fait ça au pif en se servant des particularités du meubles (pour ma part les boutons de tiroirs).
Pour les minutieuses, on prend son double décimètre, on mesure et on trace des repères.

Etape 4 : La peinture

On choisit les rayures que l’on veut peindre et au boulot !
On applique au pinceau la peinture, mais attention toujours de l’extérieur vers l’intérieur sinon la peinture passe sous l’adhésif et les rayures ne seront pas bien nettes (ou juste moches).

Etape 5 : On enlève l’adhésif

D’un coup sec mais pas trop (imagine une bande de cire sur tes jambes) et, je le répète, toujours de l’extérieur vers l’intérieur si on veut pas un travail de cochonou !

Etape 6 : Les finitions

Si les bords ne sont pas nickels, on peut les retravailler au pinceau avec une couleur contrastante.
Pour ma part, j’ai choisi la solution feignasse en collant (au vernis colle) des galons et du croquet.

Et les poignées moches, j’en fais quoi ?

Plusieurs solutions s’offrent à nous :

• Les poignées sont en bois ? Je les peints.
• Elles sont juste moches ? Je les change ! Oui, fallait y penser, les magasins de bricolage proposent différents modèles de poignées et de boutons.

Et si je veux de l’unique, de l’original ?

Il nous faut :

• de la résine,
• des moules en silicone souples (ceux pour les glaçons sont supers),
• des petits objets à incruster : perles, sequins… (facultatif).

Etape 1 : On s’instruit

On lit le mode d’emploi de la résine, ça parait bête mais il n’y a rien de plus efficace pour éviter les bêtises.

Etape 2 : La tambouille

On mélange, on tripatouille : la résine est généralement conditionnée dans deux bidons (résine + durcisseur) qu’il faut mélanger.

Etape 3 : Remplissage des moules

On peut rajouter des petits objets dedans ou de l’encre, car en séchant la résine est parfaitement transparente.

Etape 4 : L’attente

La résine demande un temps de séchage assez long (24h en général).
Au bout de 12h, elle est encore souple, c’est le moment idéal pour créer le pas de vis. On enfonce, en tournant, une vis dans l’objet en résine (environ jusqu’à la moitié de l’épaisseur).
Cette vis nous servira à fixer les boutons, alors on n’en prend pas une de 25 cm (sauf pour l’armoire normande de mémé).
Sa longueur doit être égale à l’épaisseur du tiroir ou de la porte du meuble + la moitié de l’épaisseur de l’objet en résine.

A toi de jouer !