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Culture

Les meilleurs moments d’« Un, dos, tres » selon la rédac (instant nostalgie)

Un, dos, tres, une des séries phares des années 2000 a fait vibrer la rédac : retour sur nos moments préférés !

Publié initialement le 17 mars 2016

Si vous aussi vous avez été ado pendant le début des années 2000, vous connaissez probablement la série Un, dos, tres. Peut-être même que vous la regardiez ! L’autre jour à la rédac on s’est mises à pas mal en parler… tellement que ça a un peu atteint notre productivité.

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Du coup, Mymy nous a dit « Vous avez un but un rêve vous voulez la gloire eh bien ça se paie et ça se paie en une seule monnaie chez moi : de la sueur ». Non pas du tout ça c’est le générique d’intro de Fame. Elle nous a juste conseillé d’en faire un article.

Alors j’ai foncé, parce que en matière de Un, dos, tres j’ai pas mal roulé ma bosse.

Les personnages d’Un, dos, tres

On pourrait en parler des heures, les personnages : on a tou•tes nos chouchous, sans eux pas moyen d’avoir des intrigues de ouf.

J’ai pu observer un petit fan-club autour d’une personne en particulier : Adela, la prof de danse classique au passé sombre. Perso c’est ma préférée, ma vie, mon étoile, la plus cool et badass de toute la bande de profs ! Sa petite soeur, Marta, était mon autre meuf sûre.

D’ailleurs j’ai jamais compris comment Cristobal a pu la remplacer par Diana. C’est comme si tu troquais tes chaussons confortables pour des planches de clous rouillés.

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Gros plébiscite aussi autour de Carmen Arranz, la directrice de l’école qui avait une sacrée classe et n’hésitait pas à aller chercher Adela dans son strip-club par la peau des fesses. Le doublage français lui donnait une prononciation impeccable et délicieuse à imiter en société.

Et puis évidemment il y avait sa coupe toujours parfaite qui lui donnait un aspect grand-mère-classe-et-riche-qui-pourrait-être-reine, comme dans Princesse malgré elle !

À lire aussi : « Princesse malgré elle » aura bien un troisième volet avec Anne Hathaway !

Bien sûr, les personnages qui viennent immédiatement en tête quand on parle d’Un, dos, tres, c’est Pedro et Lola. Lola, préférée des filles de ma classe en troisième, est d’ailleurs celle que Juliette notre rédac mode déteste le plus de la série puisque lorsqu’on lui a demandé quel était son moment préféré, elle a sobrement répondu :

« Tous ceux où Lola n’apparaît pas. »

Et comme je la comprends. Ça me fait pareil avec Diana.

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Lola est deg de pas être pote avec Juliette.

Déjà pour être amoureuse de Pedro, la petite devait avoir un éclat plus gros qu’une pièce de deux euros dans la tête car j’aimerais rappeler à tout un chacun le pantalon couleur chair du gars qui lui donnait un côté très chevalin. Ajoutez à ça son sourire bien trop forcé laissant paraître TOUTES SES DENTS et y’a plus qu’à se mettre en selle hein comme on dit !

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YIIIHAA

Passons à Silvia, Ingrid et Roberto… À l’époque, toutes les filles de ma classe voulaient ken Roberto et ressembler à Lola. Perso je voulais ken Horacio et ressembler à Silvia. Ça tombe bien, à un moment ils étaient en couple ! Comme tout le monde dans la série, faut dire. Parce que Un, dos, tres c’était pas que de la danse et de la musique, oh non, c’était du cul du cul du cul !

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Les couples d’Un, dos, tres

C’est pas compliqué : y avait une tension sexuelle entre TOUT LE MONDE. Y aurait eu Fernandel dans l’école, même lui il aurait pu choper tellement c’était open bar sur le string dans les vestiaires. En fait, les chambres étaient censées être séparées… mais pas les trucs pour se changer ou les salles de bain.

SUPER LOGIQUE CARMEN ARRANZ, bravo de jouer les effarouchées et les Josie Pasaucourant après quand toute l’école sent la capote.

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Hello les gars

Ça chafouinait entre les profs et les élèves, puisque rappelons-le, Ingrid a fait la bête à deux dos avec Juan et Cristobald tout comme Adela avec Pedro ou Silvia et Roberto. Y a eu tellement d’histoires d’amour que chacun•e a sa préférée !

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Tout le monde a encore en tête l’épisode de la première fois de Lola à Londres, qui était quand même vachement moins ouverte d’esprit quand son père sortait avec une prostituée.

Mention spéciale à la première fois de Lola et Pedro, digne d’un clip de Madonna.

Ces embrouilles de couple ont donné lieu à certains des meilleurs moments de la série tels que Diana qui essaie de faire virer Ingrid parce qu’elle est en couple avec Juan, Silvia qui accompagne Pedro chez lui quand son père est perdu en mer ou encore Lola, Jero et Pedro qui se retrouvent ensemble à Londres. Tout un imbroglio, mes aïeux.

Le plus dingo, c’est quand Juan accepte d’être le père du bébé de Diana la peste (son ex) alors qu’il est en couple avec Ingrid : après plusieurs années de relation compliquée notamment à cause de la prof de danse moderne, le mec accepte d’être le daron de son lardon ! Niveau diplomatie on a vu plus subtil, on est d’accord.

Les intrigues d’Un, dos, tres

Dans la série, y a deux types d’intrigues.

  • Les trucs graves genre Adela qui sombre dans l’alcool ou le père de Lola qui essaie de se suicider en roulant à contresens car le mec est HARDCORE.
  • Et puis les trucs moins graves genre Roberto qui file du laxatif à Pedro pour gagner une audition ou bien, l’un des moments favoris de Jean-Monique :

« Quand Cristobald s’entraîne à jouir dans les chiottes pour un rôle dans un film et que quelqu’un l’entend »

Les petites intrigues pas graves, c’est mon truc préféré : c’est ce qui donne tout son piquant à la série. On se souviendra encore dans 20 ans (non) du mec qui avait essayé de s’incruster dans l’école en engageant un danseur pro qui était son sosie mais qui s’était blessé au cours d’Adela, manquant de faire renvoyer cette dernière.

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Lola quand elle savait pas encore que son père sortait avec une prostituée

Et puis bien sûr, il y a toutes les mesquineries et les moments de gêne de Diana qui vire une élève dont elle est jalouse, pique la place d’une autre dans une comédie musicale, arrive dans la même tenue (une robe qui ressemble à un dessus-de-lit hôtel Ibis) qu’Ingrid à une soirée ou qui démasque le passé de sa collègue et le fait comprendre subtilement, au hasard d’une douche, en balançant :

« Quand on est une putain on le reste toute sa vie, pas vrai Adela ? »

Jean-Monique m’a aussi rappelé à quel point les embrouilles avec les parents étaient communes, que ce soit Pedro qui se fait surprendre par son père en plein strip-tease, Lola qui se mêle des affaires de bite de son daron ou Roberto qui pose nu pour des grands-mères et découvre que sa mère est à la séance. On est sur du LOURD.

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Et puis il y avait les gros trucs, genre Horacio qui arnaque Carmen en se faisant passer pour le fils de son premier amour, l’école qui se retrouve à être dirigée par Alicia et Mariano ou Adela menacée d’être renvoyée quand on découvre son passé de strip-teaseuse.

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Horacio transpire le cul

Ces histoires-là, c’est ce qui faisait que tous les soirs en rentrant de cours, on se mettait devant M6 dans l’espoir que Carmen se soit remise de sa chute de l’échelle, que Pedro retrouve son père en mer et que Lola lui dise enfin ce qu’elle ressent pour lui.

Je pourrais écrire un article sur chaque couple, chaque intrigue, chaque « chorégraphie improvisée » où tout le monde danse le même truc… mais ça prendrait pas mal de temps. Et vous, c’est quoi les moments qui vous ont le plus marqué•es dans Un, dos, tres


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

43
Avatar de RainyMood
29 août 2017 à 12h08
RainyMood
Cette série m'a toujours parue complètement WTF sur un truc.... ils sont tout le temps sans argent mais arrivent à se payer une école prestigieuse de danse.... moi pas comprendre. Puis au bout d'un moment, j'avais l'impression qu'ils n'avaient plus rien à apprendre vu qu'ils étaient super forts. Je suis restée indifférente face à Lola et les autres. Mais il y a bien eu un trio qui me tapait sur les nerfs, Ingrid, Diana et Alicia. J'ai fini par ne faire que regarder quand il n'y avait rien d'autre
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Voir les 43 commentaires

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