Dans un article publié le 9 juin, Le Parisien révèle que le collaborateur d’une sénatrice Renaissance serait en garde-à-vue depuis deux jours, interpelé pour de nombreuses infractions, dont sexuelles. Selon les informations du quotidien, le conseiller politique de 26 ans, est accusé de « viols », « violences volontaires », « séquestrations », « administration de substances nuisibles », « atteinte à l’intimité de la vie privée » et « menaces de mort » par au moins six plaignantes.
Le Sénat perquisitionné
Le domicile du jeune homme a été perquisitionné, ainsi que son bureau au Sénat suite aux déclarations des plaignantes qui relatent des faits d’emprise d’une grande violence :
Elles auraient été forcées à consentir à des pratiques sexuelles brutales, frappées, humiliées et même filmées à leur insu, sur fond de jalousie et de volonté de contrôle et de domination. Certaines ont décrit des épisodes particulièrement violents durant lesquelles elles auraient été retenues contre leur gré dans l’appartement du collaborateur parlementaire, lequel n’aurait pas hésité à faire usage de coups pour les contraindre. Une autre accuse le suspect de lui avoir imposé une relation sexuelle alors qu’il se savait porteur d’une maladie transmissible sexuellement.
L’accusé a travaillé comme collaborateur auprès de deux sénatrices : la première du parti des Républicains et, actuellement, une de Renaissance (ex-LREM). Selon le Parisien, ses tâches consistent à écrire les discours des élues, de préparer leurs déplacements et de s’occuper des travaux législatifs. Il enseigne en parallèle à Sciences-Po Paris, qui a annoncé cesser la collaboration.
Une première plainte avait été déposée en novembre 2022. Suite à cela, le parquet de Paris avait ouvert une enquête et lancé des recherches pour identifier d’autres victimes potentielles. Le 10 mai dernier, une information judiciaire avait également été ouverte. Comme l’expliquent nos confrères de Libération, « si sa garde à vue n’est pas prolongée, le conseiller pourrait savoir dès ce vendredi s’il sera présenté ou non à un juge d’instruction ».
Les Commentaires
(ah non pardon, j'oubliais qu'on ne les distribuait pas aux agresseurs)
Trêve de plaisanterie, j'espère qu'il va prendre très cher.