Live now
Live now
Masquer
Bertrand Cantat // Source : URL
Société

Ulule finance le nouvel album de Bertrand Cantat en trois heures

Banni des maisons de disques, Bertrand Cantat s’est tourné vers le financement participatif pour produire son nouvel album. Le meurtrier de Marie Trintignant, morte sous ses coups en 2003, a récolté une somme supérieure à celle qu’il demandait en quelques heures.

Il y a bientôt vingt ans, il ruait de coups sa compagne, la plongeant dans un état de mort cérébrale qui lui a couté la vie. Condamné pour le meurtre de Marie Trintignant en 2003, Bertrand Cantat a reçu le soutien financier de près de 1900 contributeurs sur la plateforme de financement participatif Ulule.

À lire aussi : 20 ans après la mort de Marie Trintignant : « La manière dont on nomme les choses n’est jamais politiquement neutre »

Plus de 88 000 en trois heures pour Bertrand Cantat via Ulule

Privé de distributeur et de maison de disques depuis sa libération en 2007, Cantat et son groupe Detroit ont récolté plus de 88 000 euros en trois heures, dépassant leur objectif initial de 60 000 euros.

Vingt-quatre après son ouverture le 7 février à midi, la cagnotte du meurtrier s’élève à 117 600 €. Dans la présentation du projet, le groupe a expliqué que le financement participatif « était le chemin le plus direct pour donner à écouter notre musique en toute liberté.« 

Comme le rappelle Actu.fr, Bertrand Cantat a toujours nié que la mort de Marie Trintignant ont été provoqués par les coups qu’il lui a assénés. Une version des faits contredite par l’autopsie. Dans son ouvrage Désir noir, Anne-Sophie Jahn rétablit la lumière sur ce féminicide :

« C’est l’écrasement du nez de la comédienne qui, en provoquant des lésions internes, a entraîné l’œdème cérébral à l’origine du décès. Ce coup fatal aurait été porté avec le plat de la main avec un effet de battoir. Soit un coup porté de haut en bas… Comme un coup de poing ou un coup de tête. Les nerfs optiques ont aussi été arrachés, sous l’effet du syndrome du bébé secoué. »

Violences conjugales : les ressources

Si vous ou quelqu’un que vous connaissez est victime de violences conjugales, ou si vous voulez tout simplement vous informer davantage sur le sujet :


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

2
Avatar de nat_
8 février 2024 à 18h02
nat_
le pire c'est que ça ne m'étonne même pas....
3
Voir les 2 commentaires

Plus de contenus Société

Source : Getty Image / MARIA DUBOVA
Féminisme

Ève, 42 ans : « Quand il m’a demandé où était le nettoyant après six mois de vie commune, j’ai pleuré »

5
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-13T154058.525
Santé

« Ah, on dirait que t’as le cancer » : Laure raconte comment l’alopécie affecte son quotidien

6
[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T170053.120
Santé

« On n’en parle pas assez, mais être malade prend du temps ! » : Solène raconte son quotidien avec une maladie chronique invisible

1
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T164414.844
Société

« Je n’ai pas porté plainte parce qu’il y a des enfants en jeu » : Jade, victime d’exploitation domestique à 17 ans

1
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T115104.723
Santé

« Le sommeil occupe une place bien plus importante dans ma journée » : Quitterie, 25 ans, raconte son quotidien avec la sclérose en plaques

Capture d’écran 2024-09-06 à 16.28.20
Bien-être

« On souffre en silence » : 3 femmes nous parlent sans tabou de leurs douleurs menstruelles

Capture d'ecran Youtube du compte Mûre et Noisettes
Argent

Je suis frugaliste : je vis en dépensant moins de 1000 euros par mois (et je vais très bien)

73
Capture d’écran 2024-09-06 à 16.30.20
Bien-être

Douleurs de règles : et si on arrêtait de souffrir en silence ? Une experte nous explique pourquoi il est crucial de consulter

La société s'écrit au féminin