Le 8 avril 2023, Twitter a supprimé de ses conditions d’utilisation l’interdiction de plusieurs attaques spécifiques à l’encontre des personnes transgenres.
Depuis qu’Elon Musk a racheté Twitter, les conditions d’utilisation rendent le réseau social toujours moins bienveillant. Fervent défenseur d’une certaine idée de la liberté d’expression, les prises de décision du milliardaire controversé risquent d’avoir des conséquences graves sur les utilisateurs issus des minorités, notamment transgenres.
Car selon la GLAAD, association qui dénonce les attaques et discriminations envers les personnes LGBTQI+, les personnes transgenres y sont désormais plus facilement harcelées, comme l’a repéré BFM Tech.
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Les personnes transgenres, encore plus exposées au cyberharcèlement sur Twitter
En cause, une évolution des conditions d’utilisation du réseau social. Depuis le 8 avril dernier, dans une section dédiée à la lutte contre les discriminations et la haine, une mention spécifiant l’interdiction de mégenrer et citer le deadname des personnes transgenres a été supprimée, a relaté le média tech The Verge.
Ces mentions avaient été ajoutées en 2018, afin de mieux encadrer les risques de harcèlement envers les personnes trans. Twitter était le seul réseau social, avec TikTok, à intégrer dans ses conditions d’utilisation l’interdiction de mégenrer et de mentionner le deadname, selon BFM. Ce qui le démarquait d’autres plateformes.
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Une évolution des conditions d’utilisation du réseau social risque de rendre son utilisation compliquée pour les personnes transgenres, déjà sujettes à du harcèlement. Elon Musk, qui prône une « liberté d’expression totale », a déjà tenu de nombreux propos transphobes sur le réseau social. En juin 2022, sa fille avait effectué son coming-out trans, et avait pour l’occasion publiquement renié son père.
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