Ce conseil apparemment tabou est tout simple : très chers parents, dites à vos garçons de ne pas taper les filles. Et ça commence selon elle dès le plus jeune âge.
Un article qui fait écho au billet de Charlie Glickman intitulé « Comment apprendre aux jeunes hommes à ne pas devenir des violeurs » résumé et traduit par Maïa Mazaurette cet été, parce que oui, les chiffres concernant le viol sont terrifiants
et à des années-lumière du cliché du violeur à capuche au coin d’une rue. Mais ça, vous le savez si vous avez lu le blog Je connais un violeur.
On dit aux jeunes filles de ne pas traîner tard le soir dans tel ou tel quartier, on leur refourgue mille et une astuces pour se protéger. Mais on ne dit pas aux jeunes garçons de ne pas abuser de leur force.
Comme si, en le leur disant, on traitait tous les hommes de pervers. Mais on leur dit bien de ne pas voler, les traite-t-on pour autant tous de voleurs ? On leur dit aussi de ne pas se battre, insinue-t-on par là qu’ils sont tous des psychotiques qui cassent le crâne du moindre interlocuteur qui n’est pas d’accord avec eux ? Pourquoi il ne faudrait pas leur dire de ne pas frapper une femme, de ne pas violer une femme ?
[…] Mais nos enfants ne cogneront pas leur femme, ça non. Ils ne violeront pas, ça non. Ce sont d’autres gens qui font ça, ce sont des adultes tordus, sortis de nulle part, des marginaux, des pas comme nous.
Au risque de décevoir : chaque homme qui tue une femme de ses coups, chaque homme qui viole, a un jour été un enfant. Et il a eu des parents.
– Allez lire le billet « Tu seras un homme, gamin » en intégralité
Les Commentaires
Je te suggère de lire le débat en entier, parce qu'il y a quand même un certain nombre de nuances qui ont été apportées et qui pourraient résoudre l'apparente contradiction qui te dérange!