TRUTH, une campagne de sensibilisation optimiste sur la transidentité

J’ai toujours su que j’étais une fille, dès que je suis sortie du ventre de ma mère. Du coup, je ne comprenais pas pourquoi on disait que j’étais un garçon.

Être le parent d’un enfant trans demande beaucoup de force et de courage. On dort peu et on passe son temps à angoisser en pensant à l’avenir de son enfant, à ce qu’il lui réserve (…). Il faut rester fort. Tout peut très bien se passer si on reste fort, si on défend son enfant et si on l’aime pour ce qu’il est.

Honnêtement, plus jeune je ne savais pas ce que voulait dire « être trans ». Je passais mon temps sur Google à essayer de trouver des réponses à mes questions, à mes peurs et à mon manque d’assurance. Et puis j’ai compris, et j’ai attendu trois ans avant d’en parler à mes parents. Ce fut un tel soulagement !

Quand j’ai eu Ashton, je pensais que j’allais devenir un parent lambda, mais quand il nous a annoncé qu’il était trans, je suis devenue un super-parent. On beaucoup parlé de lui, de son cheminement, des répercussions sur notre famille, et ça a été très positif pour nous tous.

Pour moi, la chose la plus impactante que les gens peuvent faire pour la reconnaissance des personnes trans est de s’informer sur le sujet et d’en parler avec elles.

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