Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec BROOKLYN. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Que ce soit par envie, pour vos études, pour un boulot… à un moment donné, vous avez quitté le domicile familial de votre plein gré ou non. Habitué•es à la familiarité de la maisonnée, vous vous retrouvez seul•es. Parfois, le cafard vous prend.
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Si vous êtes très loin de chez vous, dans une autre contrée, le mal du pays peut vous envahir comme l’héroïne de Brooklyn qui se trouve tiraillée entre sa campagne irlandaise natale, bien connue, et un New York nouveau et complètement différent. Les membres de la rédac’ ont connu cette séparation et aujourd’hui, en vivant seules, plein de petits trucs qui leur manquent dans leur vie quotidienne.
La mifa, les potos
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C’est unanime. Tout le monde est content de ne plus voir tous les jours papa & maman, mais parfois, on aimerait bien les avoir près de nous quand même ! Pareil avec les amis d’enfance qui vous connaissent par cœur, pour le meilleur et pour le pire.
Imaginez qu’en plus vous savez que vous ne les reverrez pas de sitôt : l’exilée de Brooklyn, Eillis, se trouve séparée de sa mère et de sa sœur alors qu’elles forment une famille très proche.
Pour Juliette, experte mode option doctorat en non-hypocrisie, ce qui lui manque c’est :
Entendre au fond de la maison la voix de ma mère qui fait « Hello » quand elle rentre à la casba.
Léa, notre DJ et vidéaste, mentionne :
Avant tout, la musique de mon père.
D’autres rédactrices sont très proches de leurs fratries. Ainsi, Margaux abandonne sa Toque pour déclamer une ode à sa famille :
Jouer avec ma sœur, faire les voix de ses peluches et de ses jouets, faire partie de la vie de mes frères et sœurs et être là pour voir quand ils vont mal, qu’ils sont tristes et qu’ils osent pas en parler aux parents… ça me rend trop triste de louper ça et de pas pouvoir jouer mon rôle de grande sœur comme avant.
Ce que tu pouvais pas embarquer avec toi en déménageant
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Quand tu déménages, parfois tu as une voiture, mais tu n’as clairement pas un container à ta disposition, donc il faut faire des choix. Si tu es sentimental•e, tu vas certainement préférer garder quelques vêtements favoris, mais ta collection de livres de poche, tu peux lui dire à plus tard (ou adieu).
À la rédac, ce sont les animaux qui manquent à Lucie, mais aussi à Mymy.
Mes animaux de compagnie parce que bon forcément on va pas les forcer à venir vivre dans un endroit tout pourri.
Le gros chat con de mes parents qui se prend pour un toutou et qui est TROP GENTIL.
Les bonnes vieilles habitudes
S’il y a des choses qui ne changent pas qu’on soit dans notre bled natal ou à 10 000 lieues de là, il y a d’autres habitudes qu’on doit perdre. À New York dans les années 60, il y avait des bals irlandais par exemple ; eh bien que ce soit aux États-Unis ou en Irlande, on y retrouve les mêmes chansons folkloriques (et gaéliques en passant) mais on ne peut pas toujours y aller dans la même optique !
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La rédac mentionne :
- Aller au marché le dimanche matin avec ma maman.
- Les petits rituels familiaux comme le Scrabble du dimanche.
Il faut souligner le côté pragmatique de Margaux qui doit en avoir marre de laver sa propre vaisselle après avoir préparé un tuto cuisine… Vous l’avez deviné ? Le lave-vaisselle lui manque ! Maintenant, c’est tout à la main.
Laverie mon amour. (Non)
Les madeleines de Proust
On s’appelle et on se fait une bouffe ? Car la cuisine des parents, sans aucun doute, est ce qui manque le plus (ou est-ce juste l’estomac qui parle ?) à la rédac. Certes, la nourriture en général fait baver quand on voit l’état du régime alimentaire d’un•e jeune étudiant•e fraîchement débarqué en cité U… En tout cas, elle ravive de bons souvenirs (et des moins bons, mais ça fait partie du jeu) : forcément, les idées ont fusé.
- Le frigo plein
- La bouffe du dimanche à base de frites
- Les fruits frais du primeur, ceux qui ont du goût et qui coûtent cher
- Le rôti froid
- Et tous ces autres trucs trop cool que tu peux pas acheter tellement ça pèse lourd dans ton porte-monnaie.
Victoria, avant de gérer les réseaux sociaux de madmoiZelle, aimait bien :
Entendre RTL Stop ou Encore avec Vincent Perrot quand je me lève le matin, sortir de mon lit et sentir le pain grillé. Oh, et je me souviens : quand j’étais petite et que j’arrivais de l’école, ma maman nous faisait du chocolat chaud (à la casserole en plus) et des tartines grillées, c’était comme un deuxième petit-dej. Il y avait mes deux sœurs et moi, pleines de chocolat, en train de kiffer notre vie !
Quant à Léa, c’était plutôt :
France Inter le matin avec l’odeur du café.
La rivière de notre enfance…
Quitter la baraque familiale, c’est compliqué, surtout quand c’est une maison où on a passé toute notre enfance et dont on connaît les briques sur le bout des doigts. Chloé vit peut-être sa vie d’adulte, mais en tout cas, ça lui manque :
L’odeur de ma maison et les bruits qu’elle fait quand on ouvre une porte ou quand on monte les escaliers.
Et pour deux rédactrices parisiennes dans l’âme qui aimeraient bien se ressourcer de temps en temps, un jardin ne serait pas de trop !
Et vous, qu’est-ce qui vous manque depuis que vous avez quitté le cocon familial ?
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On a hâte de vous lire !
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Les Commentaires
Hahahaha mais TELLEMENT ! Ceci dit ça m'arrive encore quand l'Homme sort avec ses copains, j'en profite pour tout faire (mais genre TOUT : m'épiler sur le canapé, avec mes ongles de pieds vernis qui sèchent, le pot de ben&Jerry's à côté le tout devant mes films d'enfance :cretin mais c'est clair que ça n'a plus la même saveur