Publié initialement le 4 octobre 2011
J’aimerais vivre dans un film, là où tout est plus doux, plus intense, plus sucré, plus drôle, plus grand ! Voici une liste de 10 trucs de cinéma qu’il serait cool de pouvoir faire dans la vraie vie. Certains sont d’ailleurs vraiment réalisables, il suffit de le vouloir. C’est parti.
Dire « suivez cette voiture ! » en rentrant dans un taxi.
La première fois que j’ai aimé cette phrase, c’était Daffy Duck qui la prononçait dans The Great Piggy Bank Robbery.
Entre-temps, j’ai constaté que « taxi, suivez cette voiture ! » était un grand classique des course-poursuites sur grand écran. Ce concept a même nourri l’imaginaire des artistes :
http://www.dailymotion.com/video/x8iifp_lio-chauffeur-suivez-cette-voiture_music
Moi aussi je veux faire ça. Tous les soirs après le boulot, je suis bien dans mes pantoufles… Mais ça ne m’empêche pas de vouloir vivre dans un film d’action. Au moins autant de fois dans le mois que j’ai de menstruations. C’est-à-dire une.
Pouvoir tout casser sans penser au fait qu’on devra tout racheter
Quand je me dispute avec mon mec et que casser 6 ou 7 assiettes m’aiderait bien à passer mes nerfs, une pensée d’ordre financier arrête l’effusion de colère de mon côté dramaturge : la vaisselle, ça coûte cher. Du coup, je lance des gobelets en plastique fluo achetés chez IKEA. C’est faiblard, comme mon compte en banque.
Retrouver l’être aimé sous la pluie
Dieu de la météo, si tu existes, écoute-moi bien : la seule façon de me faire aimer la pluie, c’est de me la balancer quand je suis avec mon amoureux et qu’on s’embrasse dans la rue. Ok ? Déclencher une averse quand il est 20h un soir d’hiver et que je rentre de la piscine, c’est pire que sans intérêt : c’est SANS COEUR.Dire « prends ton manteau, on s’en va »
Je veux avoir 40 ans, être à un repas avec des ami•e•s perdus de vue depuis l’adolescence, et que mon époux me dise « prends ton manteau, on s’en va » après une dispute partie de rien. Alors on rentrerait à la maison, en faisant des doigts d’honneur à nos hôtes qui nous insulteraient depuis leurs fenêtres, et on se commanderait des pizzas à bouffer sous un plaid, enfoncés dans le canapé du salon.
Si un jour je suis une adulte incapable de ça, rappelez-moi de retirer le balai qui se sera logé dans mon postérieur par inadvertance. « Prends ton manteau, on s’en va
», c’est la version mature de « putain, allez vous faire foutre ». Et parfois c’est salvateur.
Parler au téléphone et raccrocher sans dire au revoir
Maman, je t’aime, mais je dois avouer que parfois, je rêverais que nos conversations téléphoniques soient comme dans les films américains : brèves, claires et concises. Autrement dit : j’aimerais que l’on se concentre sur l’information principale. En effet, entre nous, se dire « au revoir » est un processus qui dure en général 3 fois le temps de notre conversation. Mes pâtes ont toujours le temps de déborder.
C’est un peu embêtant à nettoyer.
Traverser un aéroport en courant sans passer par les douanes
Dans la vraie vie, les situations de type « nooon elle a pris l’avion, je dois la rattraper ! » sont réduites à néant par les plans vigipirates et la sécurité des aéroports. Pourquoi ? Et pourquoi quand on rate son Orly bus, on rate aussi son avion à 10 minutes près ?
Sortir de l’eau les cheveux bien coiffés
Sortir de l’eau et ne pas ressembler à un oursin sous ecstasy. C’est TOUT ce que je demande.
Conduire de longues heures et arriver dans la ville au moment du coucher du soleil
Y a (presque) que dans les films qu’après un long voyage, tu fais ton entrée dans la ville au moment le plus beau de la journée : quand le soleil se couche. Dans la vraie vie, tu uses de tactiques suffisamment pragmatiques pour rompre le charme : tu pars tôt le matin pour éviter les bouchons, tu fais des pauses toutes les 2 heures sur une aire d’autoroute pour te dégourdir les jambes, tu perds du temps à la station-service pour faire le plein… du coup, en général quand tu arrives à destination, c’est soit le matin et tu as le dos en compote, soit bien tard le soir et tu es mort•e de fatigue.
Romance et exotisme niveau zéro.
Faire des courses-poursuites dans la rue
Dans les films, les courses-poursuites ne s’arrêtent pas à cause d’un mur trop haut à escalader ou d’une foule qui sème le héros. Au contraire. Le mur trop haut est toujours un prétexte à une escalade visuellement esthétique et la foule à traverser donne du suspense à l’intrigue !
Quand je me suis fait voler mon iPhone à l’arrachée le mois dernier, j’aurais peut-être réussi à rattraper le chapardeur… si je n’avais pas été trivialement stoppée par un camion-poubelle de la ville de Paris.
Vivre sur des musiques intenses
Qu’est-ce qui fait d’un long échange visuel entre deux personnes dans un bar un moment érotisé à son maximum ? LA MUSIQUE ! Pourquoi une bonne B.O. ne se lancerait-elle pas automatiquement à chaque fois qu’un truc intense se passe dans la vraie vie ? M’est avis qu’un tel système aurait pu éviter à notre humanité ses heures les plus sombres.
Être invitée à une soirée cocktail hyper classe et y vivre des choses intenses
C’est un truc qu’on voit le plus souvent dans les films des années 70/80. Les personnages vont à une soirée, ils sont vêtus de paillettes, de strass et de costumes et vivent un tournant de leur vie PILE pendant cette fête. Moi quand je suis invitée à une soirée, à la fin, je rentre chez moi en métro, et je me mets sous mon plaid. Niveau d’aventure : -1000.
J’aimerais aller à une soirée, m’y disputer avec l’amour de ma vie (incarné par Tom Selleck ou Tom Hanks, ne me posez pas de question), m’enfuir en courant sous la pluie, prendre un taxi et voir l’autre courir après moi, ou partir à l’arrière de la moto de Matthew McConaughey. Ceci est mon souhait.
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Les Commentaires
Conduire sur une route au soleil couchant je veux encore plus depuis que j'ai lu On the Road <3
Sinon je sais plus qui parlait de faire un gros monologue, et ça je suis heureuse et fière d'annoncer que je l'ai fait c'était en cours de philo l'année dernière, je m'étais pris la tête avec une fille de la classe et quand elle a eu fini son argument j'ai commencé avec un "alors je vais parler parce que tu m'as interrompue" et j'ai enchaîné très posément avec un "premièrement je trouve que tu es d'une hypocrisie sans nom" et j'ai continué pendant cinq bonnes minutes à la fin le prof a dit que j'étais la Balavoine de la classe je sais même plus pourquoi on était parties en débat, une histoire de censure je crois