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Comment trouver sa voie ?

Trouver sa voie, ce n’est pas forcément facile quand on arrive pas à identifier UNE passion, UNE carrière qui nous motiverait. Voici quelques conseils !

Article initialement publié le 19 juin 2016

Avez-vous une passion ? Savez-vous précisément ce que vous souhaitez faire de votre vie ? Avez-vous déjà cerné le métier qui vous épanouira ?

En pleine période de baccalauréats et de partiels, je me suis dit que le thème pouvait vous intéresser.

Trouver sa voie et les questions du genre : « Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? »

Lorsque j’ai passé le bac, je n’avais aucune idée de ce que j’allais faire ensuite. Je me souviens aussi que cette absence d’objectif me terrorisait – j’avais l’impression de ne pas être « normale », et ne pas avoir de passion me semblait être une tare.

Je n’avais aucune idée de ce que j’allais faire ensuite, et cette absence d’objectif me terrorisait.

J’improvisais lorsqu’un adulte me posait la question fatidique de « ce que je ferais plus tard » : je disais que j’aimais bien le théâtre, que j’aimais beaucoup lire… et j’appréciais vraiment toutes ces choses, mais elles semblaient pour moi sacrément déconnectées de « ce que j’allais faire plus tard ».

Au moment de choisir mon orientation, j’ai choisi au pif. AU PIF !

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« Pile je fais ébéniste, face je pars en licence de philo »

Comment trouver sa voie ?

À l’école, notre job était relativement clair : le but était de passer dans la classe suivante. Mais que fait-on lorsqu’il n’y a plus de « classe suivante » ?

Dans un article pour le New York Times, Angela Duckworth, chercheuse en psychologie, aborde le sujet : que faire si vous ne savez pas encore très bien ce qui vous passionne, et ce que vous souhaitez faire de vos vies ?

Que faire si vous ne savez pas encore très bien ce qui vous passionne, ce que vous souhaitez faire de vos vies ?

La chercheuse se veut rassurante : nous sommes nombreux•ses à ne pas avoir de passion professionnelle dévorante, à ne pas s’être éveillé•e un matin en hurlant « EURÊKA ! Je sais exactement quoi faire de ma vie »… et ce n’est pas grave !

Trouver sa voie, ou trouver ce qui peut nous épanouir (professionnellement ou pas), cela peut prendre du temps.

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Angela Duckworth nous propose trois conseils pour trouver nos chemins.

Qu’est-ce qui vous intéresse ?

Vous n’avez peut-être pas de passion dévorante pour la littérature du XIXème, ou pour la biochimie, mais il y a certainement des choses qui vous intéressent plus que d’autres, des sujets qui titillent un peu plus votre curiosité… Angela Duckworth nous recommande de cultiver ces centres d’intérêts : ils pourraient nous mettre sur la voie de ce qui nous anime !

Nos intérêts évoluent perpétuellement : au fur et à mesure que nous grandissons, nous découvrons de nouvelles de choses, nous devenons « nous »… et de nouveaux centres d’intérêt se développent.

Cultivez vos centres d’intérêts, qui peuvent vous mettre sur la bonne voie !

Votre premier job ne sera peut-être pas le travail de votre vie, il ne comblera peut-être pas tous vos désirs, il ne vous intéressera peut-être que modérément. Mais il peut être l’opportunité de trouver justement ce qui vous anime, de savoir plus précisément ce que vous ne souhaitez pas faire, ou la manière dont vous préférez travailler !

En bref : vous ne faites pas (encore) ce qui vous passionne, mais vous êtes sur un chemin !

Quel est votre objectif ?

Angela Duckworth souligne qu’habituellement, la question que l’on se pose tourne autour de soi : qu’ai-je envie de faire ? Qu’ai-je envie de devenir ?

La chercheuse propose de voir les choses sous un autre angle, et de plutôt se demander la chose suivante : est-ce que j’aimerais que le monde soit différent ? De quelle manière ? Quel problème est-ce que je peux contribuer à résoudre ?

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Lorsque vous aurez pensé à toutes ces choses qui comptent pour vous, il est probable que votre motivation connaisse un petit coup de boost, et que vous soyez un peu plus au clair sur vos envies !

Est-ce que j’aimerais que le monde soit différent ? De quelle manière ?

Pour poursuivre la réflexion, la psychologue propose un exercice : écrivez quelques mots à propos de ce que vous aimeriez que les gens disent de vous après votre décès. L’exercice peut paraître morbide, mais en même temps, il remet les pendules à l’heure et offre une perspective.

En somme, toutes ces questions peuvent nous aider à réfléchir à nos envies (et nos possibilités) dans le monde du travail.

Gardons également en tête que notre épanouissement, nos « passions » ne doivent pas obligatoirement passer par notre vie professionnelle – de nombreuses études ont suggéré que le bénévolat, par exemple, pouvait être une source de bien-être.

Achevez les choses avec panache

Ou plutôt : si vous quittez votre job, quittez-le de manière forte. Votre premier job ne sera sans doute pas le dernier ; même si vous en êtes conscient•es, même s’il vous casse vraiment les pieds, essayez de penser à toutes les choses que vous pourrez en tirer !

Je ne parle pas de sous (même si c’est un sujet important), mais des compétences, des savoirs, des liens que vous pourrez peut-être utiliser dans votre prochaine expérience.

Nous avons tout à gagner à tirer parti de chaque expérience.

Pour Angela Duckworth, nous aurons tout à gagner à tirer parti de chaque expérience. Même si notre job actuel ne nous passionne pas, il pourrait malgré tout nous aider à identifier nos envies !

Finalement, l’auteure nous conseille surtout d’être patient•es et persévérant•es : trouver sa voie, savoir ce qui nous anime peut prendre du temps, demander d’emprunter des chemins sinueux… le trajet est à peu près aussi important que la destination !

Pour conclure, voici un inspirant Ted Talk d’Angela Duckworth elle-même.

À lire aussi : J’ai essayé plusieurs cursus avant de trouver ma voie — Témoignages


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

18
Avatar de ClemBouBou
5 janvier 2017 à 18h01
ClemBouBou
Je suis dans cette situation aussi. J'ai fini mes études et j'ai le "Saint-Graal" Bac+5, en marketing. Pourtant j'ai choisi mes études par défaut car je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire après le bac.
J'ai de la chance quand même car j'ai pu partir à l'étranger dans le cadre de mes études et de mes stages. Stages qui font bien sur mon CV mais qui ne m'ont jamais rendue vraiment heureuse. Pendant ma licence, j'ai pu partir aux États-Unis et là coup de cœur, j'ai adoré ce pays (malgré ses nombreux défauts j'en conviens). C'était mon objectif de venir m'y installer définitivement en ayant aucune idée du métier que je voulais faire... Du coup j'ai continué dans le marketing. J'ai aussi poursuivi dans cette voie par peur du chômage.

Là je suis à New York, je bossais dans une boite française avec des françaises. Je devais rester un an mais j'ai démissionné après 6 mois tellement ça se passait mal. En étant sous visa, je dois trouver un autre stage avant fin janvier sinon je dois rentrer en France. Et je n'ai pas de plan B. Mon stage doit rester en lien avec mes études de Marketing. Donc soit je dois poursuivre dans cette voie pour rester ici, soit je dois rentrer en France, en ne sachant vraiment pas ce que je voudrais faire après.
J'aime bien la photographie et j'aime écrire par exemple. Mais de là à vouloir et surtout pouvoir en faire mon métier, je ne sais pas. J'avais posté un message sur un autre sujet en lien avec mon stage et mon manque de confiance en moi pour postuler et une personne m'a répondue: " en stage, tu es censée être encadrée pour apprendre à faire toutes ces choses. La vraie question est "as-tu envie d'apprendre à les faire ?" " Et en fait, non plus vraiment
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